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RESSOURCES MINÉRALES 548 elle atteint près de 3 kilomètres. Toutes les données recueillies jusqu'à ce jour ne sont pas de nature à permettre de considérer cet étage de schistes comme terrain houiller, mais ils sont déjà suffisants pour faire présumer que si le terrain houiller existe dans l'Ariège, c'est dans ces schistes anciens qu'il doit être recherché.
Marnes supraliasiques.
L'étage des marnes supraliasiques, plus ou moins terreux ou schisteux, court en bande mince et continue au nord des calcaires dolomitiques du lias en traversant tout le département de l'est à l'ouest. Il présente surtout dans sa région occidentale d'assez nombreux indices de schistes charbonneux avec veinules de lignite, dépassant rarement quelques centimètres; ces gisements sont en relation avec des amas plus ou moins irréguliers de minerai de fer en grains, pauvres et inexploitables. Les points principaux où affleurent ces traces charbonneuses, sont, en marchant de l'est à l'ouest, les suivants
549 Des essais faits par M. Thibaud sur ce combustible de Pereille ont donné les résultats suivants Sa pesanteur spécifique est de i,8i. Un fragment exposé au feu et au contact de l'air, a donné des fumées blanches, une odeur hil umineuse, il a brûlé avec flamme quelques instants; sa surface a blanchi sans changer de forme, sans se ramollir et sans se gonfler ; l'intérieur était encore noir et n'avait pas brûlé; sa combustion s'était arrêtée à une petite distance
de la surface. Ce même minéral, réduit en poudre et chauffé au rouge au contact de Pair, a donné une cendre blanche formant les 6o centièmes de la substance employée. Enfin l'analyse par la voie humide a donné, pour ioo parties de ce minéral, la composition suivante : Charbon.
4,6 37,5
Bitume et eau. Pyrite de fer. Argile
Alumine ........
t Silice Total
des traces. 55,9 }
2,0
67,9 100,0
5° Soneix de la Barthe près Riment. I° Pereille. 2. Raqué près de la Bastide-de-Sema. 60 Loubersenae. 7. Le Pété de Montesquieu-d'Avantés. 3° Durban. 8^ Le Seille de Montesquieu. 4. Roquebrune près Riment.
Rimonl et Lescure. - A quelques centaines de mètres au nord de Rimont, ont été exécutés, sur les deux rives du ruisseau qui descend à Soueix, des travaux de recherche pour combustible; sur la rive droite, ils sont compris dans la commune de Itimont; sur la
Pereille. - A Pereille, au lieu dit le minier du Roc de Caychalet a été exécutée avant 1820 une galerie horizontale dans le flanc de la montagne et dans le sens des couches; sa direction est O. uo'S.; sa longueur est de 55 à 60 mètres; la couche de combustible plonge
rive gauche, dans celle de Lescure. Travaux de Riment.
par des matériaux ou remplies d'eau; au-dessus de ce même niveau sont des restes de tailles et vides soutenus par des étançons. L'objet de cette recherche est une substance noire, compacte, à grains très-serrés et homogènes ayant une cassure unie, sans éclat,
Ces travaux ont été entrepris vers 1820 ; ils consistent en un puits incliné à 52° plongeant au nord-est, percé dans l'épaisseur et suivant la pente d'une couche de schistes charbonneux dans la direction O. Lw° N. Le puits a no mètres de longueur ; la couche de combustible est d'environ iim,6o ; elle est divisée en deux parties par un nerf de schistes; la partie supérieure qui touche au toit a o°',28 d'épaisseur ; elle est composée d'un charbon assez brillant,
conchoïde sans esquilles, à bords aigus, sonore et cassante presque comme du verre. On y voit des grains et petits noyaux de pyrite de fer disséminés. Ce minéral compose presque uniquement et sans mélange l'é-
calcaire; cette veine n'est séparée du toit calcaire que par une bande de quelques centimètres de schistes imprégnés de charbon
ou bitume.
petite veine de charbon noir, brillant et friable, qui paraît de bonne qualité.
La partie inférieure près du mur a om,52 d'épaisseur ; elle est composée d'un charbon terreux de qualité inférieure au précédent.
de 600 au sud.
voit
En marchant dans cette galerie qui est à peu près droite, on au-dessous de son niveau quelques excavations en partie comblées
11,
DE L'ARIÉGE.
paisseur de la couche; seulement près du toit on aperçoit une
solide, feuilleté, plus ou moins entremêlé de petits nerfs de schistes et présentant, dans le sens des feuillets, des lames minces de spath
TOME XVI., '869.
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