Annales des Mines (1869, série 6, volume 16) [Image 265]

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DU BANAT.

MINES ET USINES MÉTALLIQUES

5o o

sulfate de première qualité et Go kilogrammes de deuxième qualité. Les eaux mères des cristallisoirs marquent 25 degrés à l'aréomètre. Elles sont évaporées et concentrées dans une deuxième chaudière de 4rn,7o de longueur, 2 mètres de largeur et om,31 de hauteur. Quand elles marquent 58 de-

grés, on les décante dans les cristallisoirs pour produire un sulfate de troisième qualité qui est redissous et raffiné comme le sulfate brut. Les secondes eaux mères sont acides, et peuvent être employées à la dissolution du cuivre.

5o t

Il est assez difficile de vérifier exactement si la manipulation donne une perte d'argent. Les essais ont lieu, tant pour le cuivre argentifère que pour les résidus, par la voie sèche, et indiquent évidemment, soit dans le cuivre argentifère une proportion trop faible, soit dans les résidus une proportion trop forte. Cette dernière hypothèse est probablement la vraie, surtout en considération des pertes d'argent assez fortes que le traitement des résidus fait ressortir à Dognacska.

Les cristaux de sulfate recueillis dans les cristallisoirs sont grossièrement concassés, puis triés; on les lave ra-

Depuis le t" janvier 1859 jusqu'au 31 décembre 1864, la fabrique de Moldova a reçu 3.543'1,5 de cuivre grenaille renfermant d'après les essais 1288k".,97 d'argent.

pidement dans l'eau pure afin d'enlever les dernières traces d'acide libre, et on les met à sécher sur des tables en bois,

renfermant $42k,17 d'argent.

dans une chambre chaude bien aérée, et sur une épaisseur de 2 à 5 centimètres. Le séchage dure de cinq à huit jours. Le sulfate est ensuite emballé dans des tonneaux de 5 quintaux métriques ou des tonnelets de 5o kilogrammes.

Les résidus argentifères sont principalement recueillis dans le bassin en plomb oà la dissolution arrive au sortir de la caisse d'attaque ; le reste est recueilli soit dans la chaudière à dissoudre le sulfate brut, soit dans la chaudière à concentrer les eaux mères, soit dans le bassin de lavage.

Le sulfate de cuivre obtenu est d'une grande pureté et ne renferme que des traces d'argent. Les résidus sont de deux espèces : 10 un résidu de couleur gris clair, léger, renfermant de o,8 à 5 p. loo d'argent et composé surtout de silice et de scories ; 2° une variété brun rougeâtre foncé plus lourde, renfermant de 6 à 15 p. ioo d'argent et en outre des oxydes, sulfures et

Il restait, au Si décembre 1864, 1.96054 de cuivre Il était donc entré dans la manipulation ,.2820,i6 de cuivre, avec Les résidus obtenus dans la même période renfermaient d'après les essais Ce qui fait ressortir un boni de ou io.8 p. bot).

C146",80

!..195',28

480,48

Il semble en tous cas résulter de ce qui précède que la manipulation ne donne pas de perte d'argent. Quant au cuivre, il a été produit avec les 1.382'1,16 parties:

Silice et scories insolubles dans l'eau régale. 22,3 Sulfate de plomb. 18,1 Oxyde d'antimoine. 15,1 Peroxyde de fer. 22, i

sulfates de plomb, d'antimoine, de cuivre, de fer et de

7,7 Cuivre en partie à l'état métallique, en partie à l'état de sulfure, d'oxydule et de sulfate. 7,1 Argent, principalement à l'état métallique, -- une petite partie est à l'état de chlorure et de combinaisons

nickel (*).

9,6 Soufre, arsenic, cobalt, nickel, etc., à divers états de

diverses.

combinaison.

(*) Une analyse de ces résidus faite en 1865 a donne, sur 100

100,0

TOME XVI, 1869,

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