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'TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAIN CRÉTACÉ.
Craie inférieure. France. - M. Cornu el (i.), poursuivant le cours de
ses études
sur les étages inférieurs du terrain crétacé, croit reconnaître dans le golfe parisien l'équivalent des calcaires à caprotines du midi. Ce serait la couche fluvio-lacustre à argiles panachées et à fer oolithique, supérieure aux argiles ostréennes. En 859, M. A. Gand r y avait signalé la présence de l'étage néocomien, ou plutôt de l'étage aptien, à Wissant (Pas-de-Calais), par suite de la présence de l'ostrea Leymeriei dans des argiles jusqu'alors confondues avec celles du gault. M. Le Mon (2) confirme ce fait, et ajoute qu'il a observé une discordance de stratification très-marquée entre les argiles à ostrea Leymeriei de Wissant et celles du gault. M. Eb ra y (3) a publié un travail assez étendu sur le gault des départements de l'Yonne, de l'Aube, de la Haute-Marne, de la Meuse et des Ardennes. Citons encore un travail de M. Har lé (é) sur les calcaires crétacés des environs de Sarlat (Dordogne) et un mémoire de âl. Noguès (5) sur la craie do Dax.
Craie supérieure. France. - Les terrains crétacés supérieurs ont été l'objet de travaux importants. M. Fié b.er t (G) a publié lel.ésumé de ses obser-
vations sur la craie marneuse et la craie blanche du bassin de Paris, où il établit plusieurs horizons paléontologiques. Ce travail a servi de base à M. de Me rcey (7) pour son étude de la craie du nord de la France. M. D anglure (8), se fondant sur l'examen des fossiles, range la craie de Saint-Omer dans l'étage de la craie marneuse à micraster coranguinum.
443 M. Arnaud (1) a étudié la distribution des rudistes dans la craie supérieure. Il n'admet pas la division en trois horizons, celui du sphrulites Coquandi, celui du sphrulites Hceninghausi, et celui de Phippurites radiosus; et pour prouver que cette division n'est nullement confirmée par l'étude attentive des faits, il publie un tableau très-détaillé comprenant trente-neuf assises distinctes, avec l'indication du moment où chaque espèces de rudistes apparaît pour la première et pour la dernière fois. M. Leymerie (2) a signalé l'existence dans la Haute-Garonne d'un système de couches qu'il regarde comme supérieur à la craie blanche, et qui cependant est inférieur au terrain 'éocène : il propose pour ce groupe le nom de système garumnien. A cette occasion, un débat s'est engagé entre M. L e ym crie et M. Hébert, ce dernier trouvant que la présence des assises supérieures du terrain crétacé dans les Pyrénées n'est nullement démontrée.
Hanovre. - La formation crétacée existe au Zeltberg, près de Lünebourg, où elle est exploitée dans plusieurs carrières; cet affleurement est intéressant par sa position intermédiaire entre le
Flâner du Hartz et de la Westphalie et la craie d'Angleterre. M. de St romb e c k (3) y a établi les divisions suivantes : Sénonien supérieur. I° 'Étage de la.Belemnitella mucronata. a. Étage de la Belemnitella.quadrata. Flâner supérieur àlnocer. Cuvieri. Sénonien inférieur. WScaphites Geinitzi.
flâner supérieurianocer.Brongniarti ou à Gelerites
Turonien
conicus. Cénamanien..
.
.
co Marnes à murer. mytiloïdes. Plâner inférieur à Amm. Rothomagensis.
a. 3. Tourtia. Gault
.à..Amm. varians.
Flammenmergel.
Basse-Silésie. - M. Dr esc her (4) a fait une étude géologique (i) Bulletin de la Société géologique de France, XX, 575. Bulletin de la Société géologique de France, XXI, 14. Bulletin de la Société géologique de France, XX, 209, Bulletin de la Société géologique de France, XX, 120. Congrès scientifique de Bordeaux, 3s session, Bulletin de la Société géologique de France, XX, 605. Bulletin de la Société géologique de France, X.X, 631. Bulletin de la Société géologique de France, XXI, 90.
et paléontologique détaillée de la formation crétacée des. environs de Lôwemberg, en Basse-Silésie. Il y distingue les étages suivants (I) Bulletin de la Société géologigue de France, XXI, 339. Revue des Sociétés savantes, L. III, 305. Zeit. d. d. G. G., XV, sr. Zeit. d. d. G. G., XV, 291.