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EXTRAITS DE IMNÉRALoGIE
et sont exprimés par la formule CuO KO
3Si02
86o A 1863).
2Al203
sSiO,
t2Aq.
245
La coloration verte du jade proviendrait souvent, suivant M. Damour, de la présence de l'oxyde de nickel, ainsi qu'on l'observe dans la chrysoprase et dans un grand nombre de roches serpentineuses.
Na0
La heulandite et la slilbite seraient donc deux états hétéromorphes d'une même combinaison. En regardant une partie de l'eau comme hygroscopique on arriverait, avec M. Damour, aux rapports : : 3 : 1 2 : 5, qui rapprocheraient la heulandite de l'epistilbite. Analyse de quelques tourn2alines ; par M. A. MITSCHERLICH. practische Chemie, t. LXXXVI, p. 1.)
(Journal
(1860 A 1865).
EXTRAITS DE MINÉRALOGIE
Les tourmalines soumises à l'analyse ne renferment pas de peroxyde de fer, mais seulement du protoxyde. Les résultats de M. Rammelsberg sont discutés.
Sur la nature du jade; par M. STERRY HUNT. (Comptes rendus, t. LVI, p. 1255.)
Suivant l'auteur, des confusions se seraient successivement introduites sur la roche découverte par Saussure. Parmi les substances auxquelles on doit conserver le nom de jade, il y aurait deux classes à distinguer suivant la composition chimique: l'une qui se l'approche par sa composition de la meïonite
(wernerite), c'est le jade du mont Rose; sa densité doit plutôt l'identifier à la zoïsite; l'autre qui se rapproche du dipyre, c'est le jade analysé par M. Damour ; mais sa densité le fait considérer comme une espèce particulière. Rapport 3, 2 Rapport 6
2:
3,3
2,7
Densité environ 1
8
Zoïsite. Nouveau jade.
MeMnite. Dypire.
Présence de la baryte dans le feldspath orthose; par A. MITSCHERLICH.
Analyse du mica, du gneiss de Freyberg ; par MM. SHEERER
[Poggendorf Annalen, t. CXXI, p. 351 (1860)].
et RIEBE.
La baryte dont la présence avait été signalée par M. Sartorius de Waltershausen dans un feldspath orthose engagé dans la dolomie de Binnen (Valais), a été découverte par M. A. Mitscherlich comme très-fréquente dans les feldspaths de diverses localités. M. Mitscherlich a trouvé pour loo : Feldspath de Hohenfels dans l'Eifel.
1,37 2,33
(Leonhardt Jahrbuch, 1961, p. 261, 265.)
Tous les gneiss gris examinés par Scheerer contiennent deux espèces de mica, l'un noir, l'autre blanc ou très-clair. Le mica clair, qui se trouve en grandes lames très-pures, est remarquable dans sa composition, notamment par la présence de l'acide titanique et de l'oxyde d'étain en forte proportion.
Ruden. Kempenich Rockeskill.
0,79
Si02
1,37
44,30
Adulaire du Saint-Gothard
0,45
Notice et analyse sur le jade vert; par M. A. DAMOUR. (Comptes rendus, t. LVI, p. 861.)
L'auteur conclut de la composition chimique de ce minéral qu'on doit le rapprocher du dipyre de la famille des wernerites, c'est-à-dire de la formule 2;1'i +
SnO2 3,80
Composition du lépidolite de Rozéna, en Moravie; par
M. COOPER.
(Poggendorf Annaten, t. CX1II, p. 339-343.)
Le rubidium, dont l'analyse spectrale avait révélé l'existence à MM. Kirchhoff et Bunsen, y existe dans la proportion de 0,26 p. 100. Ce mica renferme de l'eau combinée en quantité égale à 3,12 P, 100.
3à
TiO2 3,88