Annales des Mines (1865, série 6, volume 8) [Image 116]

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EXTRAITS DE MINÉRALOGIE (IS60 A 1865 ) .

EXTRAITS DE MINÉRALOGIE (1860 A a865).

a' L'enstalite ou bisilicate de magnésie et d'oxyde ferreux; 2° Les diverses variétés de bronzite, qui sont des bisilicates de magnésie; 3. L'hypersthène, bisilicate ferromagnésien.

Ces trois substances, que leur composition et leurs clivages avaient fait rapporter au pyroxène, cristallisent en effet dans le système du prisme rhomboïdal droit. L'enstalite et la bronzite peuvent être réunis en une seule espèce, et l'hypersthène est regardé comme une bronzite très-ferrifère. Jusqu'à présent on ne connaissait donc pas de pyroxènes cristallisés qui ne renferment de la chaux. Les mêmes procédés ont servi à distinguer en deux espèces distinctes la zoïsite et l'épidote; ils seront utilisés pour l'étude précise de beaucoup d'autres espèces.

Note sur les formes cristallines el les propriétés optiques biréfringentes du castor et du pétante; par M. DES CLOIZEAUX. (Comptes rendus, t. LVI, p. us.)

L'auteur confirme l'opinion de M. Gustave flore sur l'identité du

castor et du pétante. La forme cristalline est un prisme rhomboïdal oblique de

lames à faces parallèles sous l'action de la chaleur. Cette méthode est fondée sur les interférences de la lumière dans des circonstances analogues à celles où se produisent les anneaux colorés de Newton.

Par exemple, pour déterminer la dilatation d'une lame, on la place sur la plate-forme d'un trépied horizontal, dont les trois vis calantes se prolongent jusqu'au niveau de la face supérieure. Sur ces trois pointes on dispose la face d'un prisme rectangle, de manière à la mettre, par le jeu des vis, d'une manière rigoureusement parallèle à la face supérieure de la lame. La face hypoténeuse du prisme permet d'envoyer normalement les rayons monochromatiques d'une lampe à alcool salé, et l'on obtient des franges alternativement jaunes et noires par l'interférence des rayons réfléchis sur la face supérieure de la lame et sur la face parallèle du prisme. En portant le système à des températures croissantes, les franges se déplacent par suite de la variation de distance des faces réfléchissantes; ce qui permet de conclure la différence entre le coefficient de dilatation de la lame et celle de l'acier . qui l'orme les vis. Une disposition analogue permet d'obtenir les variations d'indice avec la chaleur, en faisant usage d'une laine à faces rigoureusement parallèles, car on peut obtenir l'interférence des rayons réfléchis normalement sur la face inférieure et la face supérieure de la lame.

87° 20'.

Le triphane se rapproche beaucoup de cette espèce minérale par la forme cristalline, mais sans être identique avec elle. Quant à la composition chimique du castor et du pétalite, c'est celle qu'a donnée Berzelius

Quelques substances, telles que certains crowns, conservent des indices de réfraction constants, malgré les variations de tempéra-

ture; d'autres ont un indice croissant avec la température; le

lande, mesurés par Mitscherlich : les nombres donnés par le savant

allenund ont été retrouvés par la méthode optique, qui est si délicate, et la concordance entre les nouvelles et les anciennes me-

(Annales de chimie et de physique, t. LXVI.)

sures est extrêmement remarquable.

Recherches sur la dilatation et la double réfraction du cristal de roche .échauffé, par M. FIZEAU. 11.)

Dans ces detr, mémoires, extrêmement intéressants au point de vue de la physique, et dont nous ne pouvons ici que donner un aperçu rapide, l'auteur décrit une méthode des plus délicates pour déter-

miner la dilatation et les variations d'indices de réfractions

Les résultats généraux obtenus par cette méthode sont les suivants

spath fluor, au contraire, en possède un qui décroît. Ce fair, jusqu'à présent, n'a été observé qu'avec cette substance. Une des conclusions les plus importantes du premier mémoire, c'est la vérification des coefficients de dilatation du spath d'Is-

Recherches sur les modifications que subit la vitesse de la lumière, etc. ; par M. FIZEAU.

(Annales de chimie et de physique, 4e'sé rie, t.

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de

« On sait que le spath d'Islande, dans la direction de l'axe optique, se dilate comme tous les corps, tandis que dans une direction perpendiculaire à ce même axe, ce n'est plus une dilatation, mais une contraction que l'on observe ; ces deux effets opposés occasionnent des changements dans les inclinaisons mutuelles des faces et une altération générale de la forme rhomboédrique, forme qui se rapproche de plus en plus du cube, à mesure que la tempé-