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GITES MÉTALLIFÈRES. 157 plaine de l'Oisans,. on rencontre dans les gneiss beaucoup de filons 'qfPfuartz, dont quelques-uns sont métallifères. Us renferment delà galène et plus ou moins de cuivre gris, intimement mélangés. Leur teneur en argent paraît dépendre surtout de la proportion de cuivre gris. — Le filon de l'Infernet, au-dessus d'Oulles, a donné pendant un temps, de belles espérances qui ne se sont pas soutenues. Ce filon est encaissé dans le gneiss et à gangue quartzeuse; on peut le suivre en affleurement sur une grande longueur, dans la direction d'Oulles. D'après les renseignements qu'a bien voulu nous donner M. Graff, ce filon arrive en contact avec les calcaires du lias; mais, à l'inverse de celui dont nous venons de parler, il ne se prolonge pas dans ces cal- caires. § 90. — Misse» âes Chalanches d'ÂlIemont. — Les célèbres mines des Chalanches, situées à une altitude d'environ 2,000 mètres, à plus de trois heures au-dessus du village d'Allemont, consistent en filons très-nombreux, mais généralement minces et dont les parties productives ont peu d'étendue en longueur et en hau- teur. Ces filons traversent la montagne dans divers sens et forment un réseau extrêmement compliqué. Leur épaisseur atteint rarement trente centimètres et on n'en connaît que deux ou tzoisqui aient pu être suivis sur 80 ou 100 mètres de longueur. Leur interruption est souvent due à ce qu'ils sont coupés par des fentes stériles, remplies de blocs et d'argiles (1). 1 D'après les recherches de M. Graff , les filons métallifères des Chalanches peuvent être distingués en deux groupes principaux: 1° Filons dirigés du nord au sud et plongeant vers l'ouest; ils sont par conséquent à peu près parallèles aux couches des gneiss. Ces filons sont formés principalement d'une gangue ocreuse, que l'on peut regarder comme provenant de pyrites décomposées, contenant de l'argent natif disséminé en proportion très-variable. 2° Filons dirigés de l'est à l'ouest, plongeant au nord ; autres dirigés du nord au sud, mais plongeant vers l'est. Ces deux systèmes sont les plus importants; ils contiennent des minerais très-variés de cobalt, de nickel, d'antimoine, du fer spathiqué, de l'ocre, etc.; toutes ces (1) Sehreiber, Journal de Physique, mai 1784 ; reproduit dans le Bull. de la re Soc. de stat. de Vlsère, l série, 1.1. — H. de Thury, Journal des Mines, t. 20. — Gueymard, Stat. génér. de Vlsère, t. | p. 388 et 405. —Bull, de la re Soc. de stat. de l'Isère, l série, 1.i, p. 27.