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FILONS DE GALENE ARGENTIFÈRE
Vers le sud-ouest, on ne voit plus le Bois-de-Petit qu'à de longs intervalles, à cause des débris et de la végétation qui recouvrent le sol ; on le retrouve à la première branche du grand filon du Sud, dans lequel il n'a produit qu'une simple fente; on peut encore le reconnaître beaucoup plus loin vers le sud, mais il est moins puissant et moins bien caractérisé, En aucun point l'affleurement n'a présenté de minerai, et
c'est seulement par des explorations souterraines qu'on a pu constater la présence de la galène argentifère dans quelques parties du filon. Une recherche a été faite anciennement dans le Bois-dePetit, sur la montagne du Colombert, au point où le croiseur
coupe deux veines barytiques dirigées sur l'h. 6 àfi,7. Le travail n'a pas été poussé bien loin, et n'a rencontré que très-peu de minerai, autant du moins qu'il est permis de conjecturer d'après les déblais qui recouvrent le flanc de la montagne. L'observation intéressante que permet ce travail est le croisement des deux veines barytiques : elles sont
coupées et rejetées sur la gauche, la gangue de sulfate de baryte a passé dans le croiseur. La galène que le Bois-dePetit contient dans ce quartier ne provient certainement pas des veines barytiques, qui n'en renferment pas une seule mouche ; elle doit avoir été amenée dans le croiseur par un filon h. 5, dont l'affleurement n'est pas visible. Au premier étage, le Bois-de-Petit a été suivi sur une assez longue distance, et l'on a pu étudier ses caractères, ainsi que les croisements d'un grand nombre de veines; nous citerons spécialement au nord le croisement d'une veine barytique, longtemps confondue avec le filon des An-
ciens; auprès et au sud de la galerie de l'Espérance, les croisements des veines du filon A, du croiseur h. 4, des Trois-Postes, et du Chat. Le croiseur a contenu de très-beau minerai au nord et au
sud de la galerie de l'Espérance ; les kasths de ce nom, épuisés depuis longtemps, ont encore à Vies, une réputation de grande richesse..
DE VIALAS (LOZÈRE).
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Le Bois-de-Petit a une puissance un peu variable, généralement comprise entre on',5o et om,75 dans les parties stériles,
c'est-à-dire dans les points où le filon n'a pas
éprouvé de réouvertures postérieures, et dans lesquels il présente les caractères qui lui sont propres. Son remplissage normal est du quartz carié, ferrugineux, ou pyriteux, séparé des deux épontes par des salbandes de schistes brisés ou d'argile noirâtre. Il est accompagné, au moins dans la région qui a été mise en exploration, par une veinule du toit, écartée de 5 à 6 mètres de la veine principale, d'une épaisseur très-faible, mais d'une continuité remarquable. Cette veinule du toit a été reconnue au deuxième étage aussi bien qu'au premier. La veine barytique, h. 6 à 7, est coupée très-nettement par le Bois-de-Petit, et rejetée de quelques mètres sur la gauche ; le croiseur contient un peu de sulfate de baryte: cependant ce minéral/ ne forme, ni au toit ni au mur, des zones comparables à celles qui sont observées dans le Bosviel. Au point de vue théorique le fait est le même, le remplissage barytique est postérieur à l'arrivée du quartz ferrugineux dans le croiseur h. 5, mais la réouverture n'a pas eu la même importance.
Le croisement de la veine h. h par le Bois-de-Petit est
très-net, la gangue pyriteuse ne passe pas dans le croiseur ; c'est du reste ce qui a été observé pour toutes les veines h. 4, coupées par les filons et croiseurs plus récents. Pour les diverses veines h. 5 qui sont coupées par le Bois-de-Petit, on a observé, comme au Bosviel et au troisième croiseur, le passage du minerai argentifère dans le croiseur ; les fentes elles-mêmes sont coupées très-nettement. Le rejet est de 7 à 8 mètres sur la gauche. Les deux veines verticales du filon A sont très-pauvres au toit du croiseur, et au contraire elles ont été d'une richesse très-grande au mur. Leur minerai très-argentifère a passé dans le Bois-de-Petit, et a formé contre l'éponte du mur des