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ÉTAT PULSENT DE LA MÉTALLURGle DU FMI
EN ANGLETERRE.
la réalité de l'écart de 25 à 5o p. lm) (i) qu'on admet sur les marchés du littoral de la Méditerranée entre nos fers blàncs et certains similaires anglais.
On conçoit aisément le but que s'est proposé l'auteur de' ce- dispositif. Pour combattre les dangers d'une atmo-
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Largets en acier puddlé.
Choix des fontes. - Cette fabrication , encore peu développée, a débuté par l'emploi des fontes au coke et à l'air chaud du Lancashire et de la forêt de Dean : les fontes grises à l'anthracite d' rniscedwin, préalablement mazées pour floss blanc lamelleux, semblent avoir également bien réussi.
Ensemble du procédé. - Le procédé comprend encore deux sections : le puddlage, le cinglage au marteau et le laminage pour barres brutes ; 20 le corroyage et le finissage des largets. Mode de puddlage particulier pour acier puddlé. -- Le
puddlage pour acier peut s'exécuter par les moyens ordinaires que nous avons indiqués au chapitre des rails du Cleveland ; mais les quelques usines de la vallée de Swansea
ou du Lancashire, qui ont tenté jusqu'ici cette fabrication, puddlent par un procédé imaginé par M. James Spence, l'inventeur des fers blancs en acier puddlé. Le puddling a deux grilles accolées sur un de leurs côtés et séparées par un autel parallèle à celui qui existe entre la seconde et la sole : elles ont donc la même longueur, c'està-dire la longueur de l'autel ordinaire (i mètre environ)
la première, extérieure, a une largeur de o'",55 (dans le sens de la longueur du four) ; la seconde, intérieure , a om,72. Les barreaux de la seconde sont à Om,10 ou Orn,l 2 au-dessus de ceux de la première. Enfin, les cendriers des deux grilles sont fermés et munis de portes par lesquelles se règle le courant d'air. (i) Premier volume de l'Enquêté, page 559 : Observations de M. d'Eichtal sur l'écart de prix des fers blancs anglais et français, à Gênes, à Livourne etc.
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sphère trop oxydante au moment de la confection des loupes d'acier, il suffirait de fermer la porte du cendrier intérieur, l'excès d'air qui traverse la première grille se consumant sur le charbon incandescent qui couvre la seconde. Par ce moyen, on atteindrait le même but que par l'abaissement du registre des puddlings ordinaires, moins
l'inconvénient d'une réduction de température toujours nuisible au travail ultérieur du soudage et du corroyage. Nous n'avons point été à même de vérifier les avantages qu'on prétend obtenir ; mais il peut paraître douteux que le simple passage au-dessus d'une masse de combustible incandescent suffise à dépouiller le courant de flammes de l'excès d'air qu'il entraîne. Ensuite, il ne faut pas perdre de vue que l'abaissement du registre dans les puddlings ordinaires a surtout pour but de suspendre l'afflux d'air par
la porte de travail, ce que ne produit pas, tout au con-
. traire, le moyen en question. Citons pour mémoire une autre modification du même inventeur aux puddlings pour acier, modification encore moins heureuse que la précédente. Perçant l'autel, construit en forme de canal, d'une fente longitudinale sur la face qui regarde la sole , il amène par là, immédiatement après la fusion de la charge, un conrant d'air sur le bain Jusqu'au moment où le métal prend nature d'acier. A supposer qu'il ne soit pas contraire au but qu'on se propose, la régularité de l'affinage, les seules difficultés du règlement de cet afflux d'air et de l'entretien du canal suffisent pour faire clouter que les puddleurs puissent même s'en servir
couramment.
Sauf les modifications que nous venons d'indiquer, le puddlage est d'ailleurs exécuté comme partout. On ajoute du sel marin à la charge dès que commence le bouillonnement.
Enfin, les loupes sont martelées avec soin au frontal et