Annales des Mines (1861, série 5, volume 19) [Image 250]

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MACHINES A GAZ DE M. LENOIR.

beaucoup, dans le cas actuel, par suite des intermittences de l'action. En résumé, les deux éléments employés pour le service de la machine sur laquelle nous avons expérimenté ne coûteraient que trente centimes pour un travail de dix heures. Cette dépense est réellement très-faible. . Nettoyage et entretien de la machine.

Nous avons dit qu'avant la dernière expérience du 22 mars nous avions visité toutes les parties de la machine, qui avoisinent le cylindre.

A l'intérieur un cambouis solide s'était formé sur toutes les parties non frottantes : quelques-unes des lumières des tiroirs étaient obstruées ; cependant les ressorts du piston continuaient à fonctionner et la surface sur laquelle ils glissaient n'était nullement altérée.

Un nettoyage fréquent permettait seul de maintenir sous ce rapport la machine en bon état. Les divers conduits servant à la circulation de l'eau étaient déjà recouverts d'incrustations, à ce point que l'eau ne passait qu'avec peine autour du tiroir d'échappement ; des regards sont, il est vrai, disposés pour le nettoyage, mais nous les regardons comme insuffisants, et il conviendra certainement de les multiplier. La conduite de la machine ne doit être confiée qu'a un chauffeur attentif : il faut qu'il sache démonter avec soin les différentes parties de l'appareil, et ce serait s'exposer à des chômages fréquents que de les confier à un manoeuvre inintelligent. L'entretien de la pile et des communications doit également faire l'objet d'une surveillance de tous les jours.

EXPÉRIENCES FAITES AU CONSERVATOIRE.

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fière ordinaire sur l'arbre A des volants. Ce tiroir correspond à deux séries d' d'orifices d'admission, qui desservent respectivement les deux chambres du cylindre; le gaz arrive par les tubes d, l'air pénètre par l'intervalle libre laissé entre les deux faces du tiroir, et qui communique avec les orifices d' ménagés entre les petits tubes d. (fig. 2) , tiroir d'échappement dont les orifices sont simplement rectangulaires. E (fig. I et 2), réservoirs en fonte dans lesquels le gaz

est amené, pendant le fonctionnement de la machine, par le tube inférieur e, muni d'un robinet. Chacun de ces réservoirs ou bouteilles est percé du côté du tiroir d'un orifice rectangulaire, qui correspond à un orifice semblable du cylindre et qui n'en est séparé que par l'épaisseur du tiroir. L'admission a lieu toutes les fois que les orifices de ce tiroir s'interposent entre celui du cylindre et celui de la bouteille. (fig. i et 2) , bouteilles semblables pour l'échappement des gaz après l'inflammation ; les gaz qui s'échappent de ces bouteilles se réunissent par une tubulure e' dans le tuyau d'échappement de la machine. tuyau par lequel arrive l'eau de circulation ; cette eau monte dans la bouteille E', passe dans un tuyau de communication f, qui réunit les deux bouteilles d'échappement, descend par la seconde de ces bouteilles, et entre dans le cylindre par le tuyau coudé F' qui prend naissance au bas de cette bouteille. tuyau par lequel s'écoule l'eau de circulation qui a parcouru la double enveloppe du cylindre. H (fig. 5), fils de communication entre la pile et la bobine d'induction. I, bobine d'induction, en communication d'une part avec le cylindre, d'autre part avec le conducteur isolé i, fixé sur un siége en buis. TOME XIX, 186/.

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