Annales des Mines (1861, série 5, volume 19) [Image 21]

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ART DES MINES,

INVENTIONS NOUVELLES.

rondelle qui supporte cette cheminée ; ces quatre crochets peuvent pénétrer dans un même nombre d'ouvertures pratiquées à la partie supérieure de la plateforme EE surmontant le corps de la lampe. Pour placer ainsi les crochets dans les échancrures, il faut comprimer une petite tige verticale A (fig. 2) qui traverse le réservoir d'huile B dans l'intérieur d'une douille vide C placée près de la paroi, et qu'un ressort non indiqué dans la figure tend toujours à faire remonter à 5 millimètres au-dessus du niveau de la face FF. On

n'est pas complètement plein. Il porte en son centre un

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tourne ensuite les deux parties l'une par rapport à l'autre ; par ce mouvement, dit de bayonnette, l'extrémité supérieure de la tige comprimée arrive en face d'une ouverture dans laquelle la pression du ressort l'oblige d'entrer, et, à partir de ce moment, aucun mouvement de rotation n'est plus possible ; la lampe

est fermée, et on ne peut évidemment l'ouvrir qu'après avoir dégagé la tige; or comme celle-ci est complètement cachée, il faut pour cela comprimer le ressort qui la pousse. Voici comment on arrive à ce résultat. La tige A après avoir traversé verticalement dans la douille C tout le réservoir d'huile B, en sort par le fond inférieur DD en un point situé tout près de la circonférence. Elle est attachée là à une petite pièce horizontale G H en fer qui sert de levier, et qui vient en effet prendre son point fixe ou plutôt son centre de rotation en un autre point H du même fond inférieur. Pour abaisser la tige, il suffit évidemment d'agir sur le levier GII. A ce levier et près de l'axe de rotation est fixée une goupille K faisant corps avec une plaque de tôle horizontale mince et flexible , qui forme un double fond LM. En dessous de ce double fond existe un compartiment vide fermé à sa partie inférieure par un nouveau fond NP, en tôle; mais ce dernier fond

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ajutage intérieur percé latéralement de deux petits trous d'un millimètre de diamètre. (Il vaudrait mieux supprimer cet ajutage et percer simplement les deux trous 0, 0, dans le fond lui-même, ainsi qu'on l'a indique dans la figure). Pour ouvrir la lampe, il faut avoir à sa disposition une petite pompe aspirante formée d'un cylindre creux en fonte de quelques décimètres de longueur, dans lequel se meut un piston. Ce cylindre est supporté à hauteur d'appui sur un trépied, et il suffit d'appuyer le pied sur une pédale pour faire descendre le piston (fig. 3). Si donc on a préalablement posé la lampe à ouvrir au-dessus du cylindre, lequel est muni d'une rondelle de caoutchouc qui en facilite l'adhérence, le piston en se retirant, fait diminuer notablement la pression de l'air contenu dans le dernier compartiment L MN P de la lampe.. Le fond supérieur LM de ce dernier compartiment obéissant à la pression atmosphérique, s'abaisse en prenant une forme convexe ; il entraîne avec lui la goupille K, qui agit sur le levier GII, et celui-ci, comprimant le ressort, abaisse la tige A qui s'opposait à l'ouverture de la lampe. On peut alors ouvrir celle-ci en tournant en

sens inverse ses deux Parties que l'on avait, pour la fermer, tournées en sens direct. Il suffit de quelques secondes pour poser la lampe sur la pompe, pour manoeuvrer en même temps la pédale, et pour enlever en la tournant la cheminée de toile métallique.

Pour élever ou abaisser la mèche dans le portemèche, la rondelle qui supporte la cheminée de toile métallique est, sur sa partie plate supérieure, crénelée à l'intérieur de ladite cheminée, en forme de crémaillère horizontale et circulaire. Elle engrène avec un bouton cylindrique vertical R, placé entre la che-