Esquisse géologique du département de l’Aveyron, par M. Ad. Boisse, ingénieur civil des mines.- Paris : Imprimerie nationale, 1870. 409 p., 23 cm. [Image 79]

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précieuse pour l ' enlrclien des roules, (1 ;111, un p(us oit les ntaieriaux d ' entltierretuenl ni tiquent, et oit l'on voit les chemins dépouille, de cltaussees se creuser rapidement sous l ' action (les noues, gràee an peu (le dnrele des roches (pli conslituenl le sol des regions schisteuses'. Ituclies suburdonnécs i~ enlcn~rncc .

Les roches subordonnees ou accidentelles abondent dans cc terrain . Indépendamment des granites et des diorites . (l ui forment des massifs assez importants, on y trouve : I)es Porphyres cura/flues et quart :i/ares, aux environs d ' ,Lvieu. à Paulhe, à la Valette, à (alntoiit, à Lagau•de—1 iaur. Najac, it 1lonteils . à Aubignac, it Pe' rignagol, ( ;ampouriPs; De,s Iiuphoti(les it Doués . il Pcntezac près d ' lrvieu ; Des AitmJtltibolite ., à la Lenrie, ( ;assagne, Luc, Arvicu, ilonteils; Dos Serpeitines a l Irmv, lia Otan, Cassagnes, la L('grie, 1Itance, Fiaissignes; ' Si les chemins prives de chaussée s' us e nt et se transforment soinenl en véritables tossés d'un :i deux mètres de profondeur, par contre, on voit les routes protégées par un bon empierrement se dessiner parfois en relief au-dessus dii sol, qui s'abaisse peu à peu sous l'action des eanx courantes. Parmi les nombreux exemples que présentent 1es plateaux schisteux du Ségala, nous en citerons un remarquable ent re lotis ; A deux kilomètres environ de Crespiagnel, canton dit pont de. Satars, une voie romaine parfaitement conservée traverse les brodes incultes et couverts de bruyère ,;, situées au sud-est de ce hameau . La chaussée, ld° icmeut bombée, est formée de cailloux ou pavés quarizenx dont la g.rosseltr varie de o'" eo à o'" 30 : elle a environ cinq mètres de largeur, et se t rouve en saillie sur le sol, qui, formé île schiste micacé pailleté, tendre et friable, s ' est laissé entamer et entraîner par les eaux pluviales; tandis que, protégée par l'extrême dureté des matériaux qui ]a composent, la chaussée restait inattaquée et lOrmait une sorte de dike artificiel de plus d'un mètre de hauteur (fig . t ). ()v peut suivre ce dike sans discontinuité sur une tongnem « de prés d'un kilontèli .