Annales des Mines (1860, série 5, volume 18) [Image 222]

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PRIX PROPOSÉS

PAR LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE.

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présentés jusqu'ici.L'appareil demandé devra être construit avec soin, et envoyé avant le 15 février 1861 à la Société inMÉDAILLE n'on, pour une amélioration nouvelle dans la con-

dustrielle de Mulhouse.

struction des chaudières à vapeur du type à bouilleurs, employé en Alsace. XXVII.

Parx DE 6.000 FR., pour plans et devis des maisons à construire à Mulhouse, analogues à celles des cités ouvrières qui y ont été érigées en '858 et 1859, et donnant un rabais de 20 p. Io0

D'après les expériences récentes, faites par le comité de mécanique de la Société industrielle, il est probable que les chaudières à bouilleurs nouvellement modifiés, seront au moins pendant un certain temps encore, conservées en Alsace, parce

au moins sur les prix de revient de ces maisons.

que leur usage est éminemment pratique, et que leur rendement n'est point inférieur à celui des autres systèmes connus

Les bases à adopter comme dimensions des maisons et nom-

aujourd'hui. Cependant d'après les chiffres même les plus favorables, constatés par le comité, il doit être possible d'améliorer

bre de chambres, seront celles qui ont été suivies pour les dernières constructions. Les prix des matériaux divers et de la main-d'oeuvre payés en 1858 et 1859 serviront de base à l'appréciation. Ces nouvelles constructions devront remplir les mêmes conditions générales que celles exécutées jusqu'ici, soit même solidité et durée, mêmes conditions hygiéniques. Il faut que l'entretien n'en soit pas plus dispendieux. Ces maisons étant

contiguës, la sonorité, ni les chances de combustibilité, ne devront pas être augmentées. Il est à désirer que l'intérieur puisse être blanchi à la chaux; chaque maison devra avoir ses privés inodores, comme les maisons actuelles. La Société des cités ouvrières a construit des maisons par

groupes de quatre et par groupes plus considérables : ceux par quatre sont indiqués comme préférables, sans cependant être prescrits pour le concours. Copies des plans et des marchés actuels seront remises aux personnes qui les demanderont, avec tous les renseignements qu'elles pourront désirer. Pour tous les détails techniques, s'adresser à M. Millier, architecte de la Société des cités ouvrières et membre de la Société industrielle, 33, rue de Chabrol, à Paris.

Ce prix pourra n'être délivré que lorsqu'une maison conforme aux plans et devis, et réalisant le rabais demandé aura été construite, et, dans ce cas, il serait pris des mesures pour que cette construction soit achevée avant la fin de 1861.

encore ces appareils, puisque le maximum accusé par ces essais est encore inférieur d'environ 30 p. 100 au rendement théorique, et que, tout en tenant compte des causes de perte, qu'il est impossible d'annuler, il reste encore une différence qu'on peut espérer voir disparaître un jour. On exige que la disposition présentée ait été appliquée durant au moins six mois à une chaudière à vapeur fonctionnant dans le département du Haut-Rhin.

MÉDAILLE D'OR, pour les analyses de gaz sortant des cheminées

de chaudières à vapeur. Les faits rapportés par le comité de mécanique de la Société industrielle, à l'occasion du concours des chaudières, montrent quelle serait l'utilité de recherches de cette nature. Des analyses bien exactes de gaz pris à l'issue des cheminées, donneraient seules la mesure de la perte due à une combustion incomplète.

Il faudrait déterminer la composition des produits gazeux pour différentes alimentations d'air, données en mètres cubes pour chaque kilogramme de houille brûlée, et pour des combustions lentes et vives. Indépendamment du rapport du comité de mécanique, susindiqué, on pourra consulter la troisième édition du Traité de la chaleur, par Péclet, où on trouvera un résumé des travaux les plus récents sur cette matière.