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Usages du zinc.
Prix de vente.
MÉTALLURGIE DU ZINC
DANS LA HAUTE SILÉSIE.
zinc en haute Silé,sie, à moins de méthodes nouvelles plus économiques. Les usages du zinc sont très-nombreux ; ce métal entre dans la composition du laiton, et sert à galvaniser le fer; sa consommation, sous forme de blanc de zinc, prend de jour en jour plus d'importance ; enfin, sous la forme de zinc laminé, il est employé pour les toitures et pour le doublage des navires. Cette dernière industrie en emploie des quantités considérables, partie à l'état de feuilles, partie à l'état de clous, car les clous en fer qui se rouillent et se détruisent très-vite feraient disparaître presque complètement les avantages du doublage. Le prix de vente est très-variable ; ainsi, pour ne
parler que du zinc en lingots, il s'est vendu jusqu'à 671,90 le quintal dans le courant de 1857, tandis qu'au commencement de cette même année il valait seulement 52',1 4. Mais cette hausse était due uniquement à la spéculation, car la quantité de zinc sur le marché était assez considérable ; aussi n'a-t-elle été que de peu de durée. La compagnie Silésienne a fait, le 18 septembre 1858, une vente assez considérable au prix de 51',75 le quintal, pie l'on peut regarder comme un prix moyen. CHAPITRE Essais, ch"."gements' aineliorations.
Les essais faits dans ces dernières années en haute Silésie, dans le but d'apporter des perfectionnements à
la métallurgie du zinc, ont été très-nombreux
ils
peuvent se diviser, selon le but que l'on s'est proposé, en trois classes bien distinctes, savoir 10 Extraire en même temps que le zinc, le fer qui se
trouve toujours en très-grande abondance dans les minerais dont on dispose ;
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2° Augmenter le rendement en diminuant la perte par l'oxyde de zinc ; 5° Diminuer la consommation de combustible.
Comme je le disais en commençant, la calamine de Beuthen renferme une. très-grande quantité de fer ; sou-
vent la proportion atteint 20 p. ioo, et il en résulte alors d'assez grandes difficultés pour l'extraction du zinc par la méthode actuelle; tout ce fer passe dans les
résidus, s'attache fortement aux parois des cornues et retient une partie de l'oxyde de zinc, qui échappe ainsi à l'action réductive du carbone et diminue d'autant le rendement total; aussi était-il' out naturel de chercher par une méthode mixte à extraire à la fois les deux métaux. On construisit dans ce but, en 1852, à Kônigshiitte, un petit haut-fourneau ayant seulement 'Io mètres de hauteur et 2- ,4 o de largeur maximum ; à la partie su-
périeure se trouvaient une série de tuyaux disposés horizontalement et se prolongeant à l'extérieur par une partie refroidie destinée à condenser le zinc ; le gueulard était en outre fermé par une double porte, afin d'éviter les pertes en zinc par le chargement. On le mit en marche comme un haut-fourneau ordinaire, en chargeant d'abord du combustible seul, et ajoutant peu à peu du minerai de fer proprement dit jusqu'à la marche normale; c'est alors seulement qu'on commença à ajouter au minerai de fer des quantités croissantes de minerai de zinc, et au bout de quelques jours on ne chargeait plus que de ce dernier. Le four continua à marcher sans s'obstruer, et l'on obtint du zinc à
la partie supérieure, et de la fonte à la partie inférieure; le résultat que l'on s'était proposé semblait donc atteint ; mais les conditions économiques furent aussi mauvaises que possible. La consommation de
Essai pour extraire le fer.