Annales des Mines (1859, série 5, volume 16) [Image 265]

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MÉTALLURGIE DU ZINC

numériques que je dois à l'obligeance extrême de M. l'Obermeister Richter pour Lydogniahtitte, et pour les usines de la compagnie Silésienne à M. Sving, Français d'origine, pendant plusieurs années au service de la compagnie, la Vieille-Montagne , et actuellement inspecteur de la comptabilité en haute Silésie. Dans une première partie j'indiquerai d'une manière générale les nombres relatifs à la marche des fours et pou-

vant représenter la moyenne de toutes les usines du district, et dans la deuxième je calculerai successivement pour les deux usines dont je me suis particulièrement occupé, le prix de revient du quintal de zinc en

en faisant autant que possible ressortir les éléments principaux par quelques remarques et des comparaiSons. 1'.° PARTIE (1).

Les ouvriers employés au travail des fours proprement dit sont toujours payés proportionnellement à la quantité de zinc produit ; les tarifs varient naturelle(i) J'ai cru inutile de mettre en regard des tableaux en mesures françaises, les tableaux en mesures prussiennes; il serait d'ailleurs facile de les reformer à l'aide des rapports suivants pris dans l'Annuaire du bureau des longitudes pour 1859, et qui m'ont servi à faire la transformation inverse : (pied) = 0'1,5 /585 ; i" (pouce)

om,025 ; jib. (livre).

466.7o2; ,zt. (centner) =1/0 liv. = 511,57 eti silbergroschen= / th. of, n5.

50/ ment avec la teneur du minerai, et on s'arrange pour que les journées de travail soient en moyenne De 2f,2o pour le maître fondeur, Et de 1,8o pour les aides. Les manoeuvres employés aux transports intérieurs et à la surveillance des grilles reçoivent if,25. Il y a trois ouvriers par chaque four, un maître fondeur et deux aides ; le nombre des manoeuvres est variable. Les ouvriers mouleurs reçoivent of,go par moufle lorsqu'ils font leur pâte eux-mêmes ; dans le cas contraire, ils reçoivent seulement of,6o. On charge par four, en vingt-quatre heures environ, 7 à 8 quintaux de calamine, et on obtient de 1q,o6 à 0,16 de zinc, ce qui donne un rendement de 15 à 16 p. too. Ce rendement, pour un minerai donné, dépend en grande partie de l'ouvrier, mais il dépend aussi du four ; ainsi on a remarqué qu'un vieux four produit touDANS LA HAUTE SILÉSIE.

/ thaler = 5`,75

Quant au combustible, il se mesure au volume; l'unité ou la

tonne vaut s hect. iio lit. ; le poids est naturellement trèsvariable, et on s'en inquiète très-peu; aussi m'a-t on indiqué cinq ou six valeurs différentes comprises entre 168 et 205 kil. J'ai pris /90 kilog., nombre adopté par M. Cation dans son mémoire (Annales des mines, 181m), afin d'avoir des nombres tout à fait comparables.

jours moins qu'un four neuf déjà en marche depuis quelque temps. Le prix moyen des différentes espèces de calamines traitées est de i',5o le quintal à la mine, et le transport coûte environ of,55. La consommation de combustible est de 20 quintaux

par quintal de zinc produit; en 1858, elle n'était que de o quintaux en moyenne. Cette augmentation énorme tient à ce fait capital que le rendement de la calamine

a diminué dans le rapport de 5 à 2 par suite de l'appauvrissement des gîtes de Beuthen. La nature géologique de ces gîtes n'est pas encore bien déterminée ; cependant on admet assez généralement que ce sont des amas plutôt que des têtes de filons, et s'il en est ainsi, leur épuisement, sans être encore pour un avenir prochain, peut cependant se prévoir.

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