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HISTORIQUE.
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ÉTUDES ET EXPÉRIENCES SUR LE MÉTAMORPHISME.
ses (1). Il reconnut, comme l'avait d'ailleurs pressenti Buffon, que.certains silicates, au lieu de devenir vitreux, peuvent, à la faveur d'un refroidissement lent, devenir
cristallins et prendre un aspect pierreux semblable à celui des roches éruptives. Ces expériences, qui furent continuées par d'autres savants, apprirent en outre qu'une massevitreuse peut même cristalliser sans passer par la fusion (2). 2. Examen des cristaux obtenus accidentellement dans les ateliers métallurgiques. Utilité de l'étude des produits métallurgiques pour la géologie. M. Hausmann appelle l'attention sur ce sujet dés 181s.
C'est ainsi qu'on fut naturellement amené à examiner les silicates qui sortent en abondance des fourneaux métallurgiques à l'état de fusion. Conformément à l'idée de Leibnitz, dès 1816, M. le professeur Hausmann utilisa ce genre d'observation pour l'intelligence des phénomènes géologiques, et Les expériences de Sir James Hall sur la consolidation des basaltes et des roches fondues datent de 180o. Edinb. Phil. trans., V et VI. Les expériences de Hall ont été continuées sur une plus
grande échelle par Gregory Watt. London PMI. trans., et Bibliothèque britannique, n° 256. En même temps, M. Dartigues publiait les expériences sur la dévitrification du verre : Journal de pharmacie, LIX ; Journal de physique, LX; Annales de chimie, t. L. Nous mentionnons encore les mémoires suivants : Fleuriau de Bellevue, Sur l'action du feu dans les volcans, LX, i805; de Drée , Nouveau genre de liquéfaction ignée. Journal des mines, t. XXIV, i805 ; Mémoires de l'Académie des sciences, même année. Il convient en outre de citer les observations bien antérieures de Réaumur, Mémoires de l'Académie, 1759; celles de James Keir et de Sam More, London Phil. trans., 1776 et 1782. Nous rappellerons aussi les observations récentes sur la dévitrification de MM. Dumas et Pelouze (Comptes rendus, 1845,
1855 et i856) et celles de MM. Mitscherlich, Gustave Rose, Charles Deville et Delesse sur la fusion des roches.
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depuis cette époque, ce vétéran de la science n'a cessé de lui apporter d'importants tributs (1). Bientôt M. Mitscherlich reconnut que le péridot, le M. Mitscherlich pyroxène et d'autres espèces minérales cristallisent dZrpvère% accidentellement dans des scories d'usines (2). C'était dansminéral' des scories, le digne complément de son travail sur la relation entre la forme des cristaux et leur composition chimique qui venait de marquer d'une manière si éclatante dans
1823.
la minéralogie et la chimie. Depuis lors, les scories métallurgiques ont été exa.èmè suie, minées avec soin à ce point de vue intéressant par surie depuis lors.
MM. Berthier, Vivian , Bredberg , Sefstrôm , Zinken, faites Wcehler, Kersten , Plattner, Rammelsberg, F. Sandberger, Percy, Miller et d'autres savants. M. le professeur de Leonhard a récemment publié sur ce sujet un ouvrage où tous les faits connus sur ce sujet sont habi-, lement résumés et rapprochés (3). Les produits obtenus dans les usines par la cristal- desParmi sublimés fourneaux lisation ou la liquation d'une masse fondue, ne sont pas de OU découvre les seuls qui soient de nature à intéresser le géologue: le feldspath. Il en est, comme la galène, l'oxyde de zinc, la blende, Bemerkungen uber die Benutzung metallurgischer Erfahrungen bei geologischen Forschungen. Gôttingsche gel. Anzei-
gen, 18'6, p: 489. Ce premier travail a été suivi de nombreux et importants mémoires sur le même sujet. Koch avait déjà décrit en 1809 quelques cristaux d'usines, entre autre l'oxyde de zinc. Depuis longtemps on avait aussi remarqué le graphite qui se sépare de la fonte. Abhandhungen der k. Academie der Trissenschaften zu Annales de chimie et de physique, Berlin, 1825, p. 25. t. XXIV, p. 555. Docteur Gurtlt. Pyrogennetekiinstliche Mineralien,1857, traduit en français par M. le professeur Dewalque. Von Leonhard. Huttenerzeugnisse, 1858.
L'idocrase, la galénite sont du nombre des produits les
plus fréquents.