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neaux actifs et neuf forges. Le Tennessee occidental comptait cinq fourneaux et forges ; et le Tennessee oriental douze fourneaux et soixante-dix forges, fours à puddler ou à réchauffer ainsi que laminoirs. Le total des hauts fourneaux se montait
dans l'État entier à quarante-sept, et celui des forges etc., à quatre-vingt-douze. Relativement à la production du fer, le
Kentucky.
Péninsule supérieure ou région du lac Supérieur.
Les
grands gîtes de minerai de fer qui sont près du lac Supérieur, ressemblent à ceux de la Suède et du Missouri ; ils se trouvent dans
vient seulement au cinquième rang. Kentucky. L'extrémité orientale du Kentucky fait partie du bassin houiller Appalachien, tandis que son extrémité occidentale appartient au bassin houill'er Illinois. Si nous en croyons le professeur Mather, le terrain houiller occupe dans cet État une surface de 12.000 milles carrés, dont 7.000 renferment des gisements de houille assez riches pour donner lieu à une exploitation avantageuse. Les houilles bitumineuses y sont toujours accompagnées de couches de minerais de fer, dont l'épaisseur
le terrain azoïque, et ils forment littéralement des montagnes
Lors du recensement de 1850, le Kentucky possédait vingt-
un hauts fourneaux, et sous le rapport de la production du fer, il était le sixième de l'Union. On manque entièrement de détails précis. La production du fer est en voie de progrès dans Ohio. l'Ohio. L'emploi du charbon de bois y est presque exclusif, bien
qu'on y trouve d'abondantes mines de houille d'excellente qualité. Dans le sud-est de l'État, et en particulier dans les comtés Hocking et Muskingam, le fer et la houille se rencon-
trent ensemble et sont faciles à exploiter. Ironton , dans le comté Lawrence, possède des usines d'une très-grande impor-
tance; ses dix hauts fourneaux ont produit en i855, près de 20.000 tonnes de fonte. La production totale du comté a atteint le chiffre de 08.000 tonnes. Le dernier recensement a constaté qu'il existe dans l'Ohio 35 hauts fourneaux actifs donnant annellement 52 658 tonnes
Michigan.
grand bassin houiller est encore à, peu près inexploré. M. Taylor annonce cependant qu'un excellent minerai de fer carbonaté argileux accompagne la houille qui est sur les bords de la rivière Shiawassee. Le minerai de fer des marais est aussi très-abondant dans tout le pays.
Tennessee occupait en 1840 le troisième rang parmi les États de l'Union ; mais d'autres États l'ont devancé depuis, en sorte qu'il
moyenne peut être évaluée à un yard. Ces évaluations sont vraisemblablement exagérées ; mais il est cependant hors de doute que cet État est extrêmement riche en houille et en minerais de fer.
Ohm.
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de fonte. On a reconnu d'ailleurs que ces chiffres ont été de beaucoup dépassés dans les dernières années. Michigan. Péninsule inférieure. L'exploitation du fer est très-restreinte dans la péri insule gui forme le sud du Michigan. Le
entières qui seraient en état de fournir des quantités illimitées du minerai le plus pur (1). Leur distance au lac Supérieur est à peu près de se milles; un chemin de fer qui est actuellement en construction les rendra facilement accessibles. Ils se rencontrent à divers intervalles, dans une bande de schiste, large de 6556 milles
et longue de i5o, qui se prolonge jusque dans le *isconsin. Le minerai consiste habituellement en peroxyde de fer ou fer spéculaire: quelquefois., il est presque chimiquement pur ; niais le plus souvent il contient de petites quantités de matière siliceuse. Dans plusieurs localités de beaux cristaux de fer oxydulé magnétique sont aussi disséminés intimement dans la masse du minerai. Il est rare qu'on y trouve de petites quantités de soufre, de phosphore et d'acide titanique, en sorte qu'il peut produire un fer fibreux d'une grande dureté. Toute la région est abondamment boisée ; par suite, pendant de longues années, le charbon de bois restera à des prix modérés. Le minerai forme
d'ailleurs des masses qui se trouvent à la surface des montagnes, et par conséquent son exploitation est des plus faciles ; elle a lieu sans aucun travail souterrain et à ciel ouvert. Malgré la grande richesse métallurgique de ce district, l'exploitation du fer y est réduite à des proportions extrêmement petites. Deux forges seulement y ont été établies, l'une sur la rivière Marquette, au bord du lac même, l'autre sur le principal gîte de fer, à Lo milles de ses rivages. En 1855, on a embarqué environ 800 tonnes de fer provenant de cet établissement. Lors-
que le canal tournant le saut Sainte-Marie sera terminé et permettra d'éviter un transbordement, de grandes masses de minerai seront sans nul doute transportées jusqu'aux ports des lacs inférieurs, et serviront à alimenter des liants-fourneaux qu'on y construira à proximité des mines de houille. (1) Forster and Withncy : Report, Part. II , p 50.
TOME XII, 1857.
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