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BULLETIN.
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BULLETIN.
L'âge du plus grand nombre varie de huit evingt ans. Dans les trois mines en question (et elles peuvent être prises comme type pour les autres mines en général), onremarquera que les âges des mineurs en activité donnent des chiffres inférieurs à ceux du registre des décès.
La différence est si grande qu'il faut insister sur ce point. Voici un tableau qui montre le mode de répartition des âges et l'âge moyen NOMBRE D'OUVRIERS. ACES.
Balleswidclen.
Au-dessous de 15 ans De
20 28
à à
20 25 30
44 47
30 35 40
à 35 à 40
24
45 50
15
15
45 50 55 60 65 70
Age moyen
I;
41
à
à
à à 55 à 60
23
25
1416
6
Levant
52
131 141
17
Int
17 9 18 10
61 48
61
16 15
9
10
35 36 19
3
5
1
5
12 13 15 13 3
65
2 i
a
à
75 ans
1
2
29" 4"'
Totaux.
29 45 37
à
à 70
DingDong.
m
28" 10"
7
55
43
1
26' 1'"
777
Les accidents sont nombreux et les maladies contribuent puissamment aussi à arrêter le mineur au milieu de son service.
Quelques-uns résistent moins que d'autres; mais presque tous sont obligés, lorsqu'ils avancent en âge, de chercher la besogne la moins pénible et la moins malsaine, en abandonnant
à de plus jeunes les travaux plus fatigants. Beaucoup sont brusquement mis hors de service; les uns, par suite d'explosions, perdent la vue ; d'autres, une main et parfois un pied. Sous l'influence des maladies de poitrine, on voit aussi des mineurs obligés de renoncer pour toujours à leur métier.
Dans ces circonstances diverses, que les hommes soient soutenus par la Société de seceurs mutuels (Club) ou qu'ils tombent directement eux et leur famille à l'hospice public (Union), ils peuvent vivre longtemps sans ouvrage, et à leur mort sont enregistrés comme mineurs. C'est ce qui fait que, d'après le registre des décès, la durée
de la vie moyenne du mineur est de quarante-sept années, tandis que les relevés des mines indiquent comme terme moyen du service actif .vingt-huit ans un mois, soit près de dix-neuf ans de différence. De sorte que si l'on considère un enfant de dix ans commençant à travailler dans une mine, on pourra dire en moyenne que sa vie se prolongera jusqu'à quarante-sept ans, mais que son temps de service effectif
De ce tableau ressort que la période de quinze à vingt ans comprend le plus grand nombre des ouvriers ; celle qui vient après (de huit à quinze ans) donne des nombres tellement rapprochés qu'il semble probable que, dans quelques districts, la période au-dessous de quinze ans peut être la plus chargée. C'est de dix à vingt ans que paraît être la principale époque
et de la vigueur de l'homme dans la plupart des autres profes-
d'activité. A partir de vingt ans, il y a diminution; puis de quarante à cinquante-cinq, faibles variations en plus ou en
cinq années.
moins. Que la mort par accidents frappe sur les jeunes hommes ; c'est là un fait tout expliqué et dont la théorie des probabilités suffit
pour rendre parfaitement compte. Ce point une fois éclairci, il devient facile de concevoir la différence signalée ci-dessus entre la vie moyenne du mineur, telle que l'indique le registre des décès, et l'âge moyen des ouvriers en activité.
sera terminé au bout de dix-huit ans, c'est-à-dire lorsqu'il ne fera qu'atteindre vingt-neuf ans, âge du développement sions.
Chaque année a fait l'objet d'un examen particulier, et des remarques générales sont présentées sur chaque période de La dernière période, finissant en i856, diffère peu des précédentes; nous n'exposerons ici que ce qui la concerne. Maladies.
De 1852 à e856.
Les maladies de poitrine sont, extrêmement fatales ; elles constituent une classe plus nombreuse que toute autre, et dans beaucoup de cas, leurs effets sont équivalents à ceux de toutes les autres maladies réunies.