Annales des Mines (1857, série 5, volume 12) [Image 305]

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voYme DANS LA SIERRA-MORENA

ET EF, NORD DE L'ANDALOTISIE.

gura, aux sources du Guadalquivir (1) ; d'autre part, par différents géologues espagnols on étrangers sur le littoral méditerranéen, couches considérées comme miocènes marines, on concluera que cet étage tertiaire s'étend sur toute la longueur du Guadalquivir, au pied de la Sierra -eorena , et qu'il est particulièrement dé-

j'ai déjà cité, ce géologue, en décrivant certaines roches de ce terrain, très-succinctement d'ailleurs, y admet à la fois l'existence de la formation houillère et du zechstein. L'étude toute spéciale que j'ai dû faire là

veloppé aux environs de Villanueva del Rio.

nombreux qui permettront peut-être un classement plus précis de cette formation : je la désignerai provisoirement sous le nom de grés rouge. ' Appuyé au nord , à l'est et à l'ouest sur les schistes anciens ou sur le granite, le terrain rouge disparaît au sud sous les étages tertiaires décrits précédemment. Je

Maintenant les argiles, marnes, calcaires blanchâtres, sableux ou coquilliers, supérieurs aux calcaires, grès, poudingues et mollasses, tout en appartenant sans doute à la même période tertiaire, sont-ils aussi marins ou bien d'eau douce ; doivent-ils être réunis aux assises inférieures ou en être détachés pour faire un sous-étage différent ? C'est ce que des excursions plus étendues que celles que j'ai faites peuvent seules apprendre. La vallée du Biar, en sortant des derniers chaînons Terrain de grès rouge ut, la vallée est-ouest qui composent la Sierra-Morena, sous le paBiar. rallèle de Cazalla, s'avance ensuite du nord-nord-ouest au sudUsud-est, entre deux montagnes anciennes, dont les crêtes accusent nettement la même direction. L'une de. ces montagnes, à l'ouest, est la Sierra granitique de Castilblaneo; l'autre, à l'est, comprend les cerros de La Enearnacion et de Los Alaeranes au sud-est, et la SierraAtraviesa au nord-ouest. Cette vallée, la plus large de toutes celles qui flanquent le Guadalquivir au nord, est occupée par un terrain rouge assez puissant, que la présence de quelques

5.i a I

et sur le bassin houiller de Villanuevia , au point de vue

industriel, m'a permis de rassembler des faits assez

Terrains encaissants

du grès rouge.

dirai tout de suite, pour n'y plus revenir, quelques particularités des terrains anciens inférieurs à l'étage rouge. Le granite paraît assez souvent syénitique ; mais peut-être est-ce l'effet des nombreuses éruptions diori-

tiques qui le traversent le long de la rive droite du ,Biar.

J'ai déjà indiqué précédemment les calcaires marbrés de la Sierra-Atraviesa ; j'ai dit qu'ils paraissent intercalés entre les schistes argileux ou talcqu eux et appartenir par conséquent au même terrain ancien, y - formant des masses lenticulaires plus ou moins considérables. J'ajouterai que ces masses semblent alignées le long d'une grande faille N. 500 à 550 0. , qui serait

postérieure au terrain rouge et peut être en relation

petits bancs de charbon dans les parties inférieures a fait prendre pour du terrain houiller. Le seul auteur

avec l'apparition de certaines roches trappéennes qu'on voit affleurer dans les schistes et dans le terrain rouge, sur la même direction.

qui ait parlé de ce terrain, au moins à ma connaissance , est M. F. de Lujan. Dans le mémoire que

Cette formation se divise naturellement en deux étages ; (un , inférieur, est composé de sept ou huit

(i) Géologie du sud-est de l'Espagne; par MM. de Verneuil et Collomb (,Bulletin de la société géologique, 20 série, t. XIII,

assises de poudingues ou conglomérats, séparées entre inférieure elles par des argiles schisteuses de diverses couleurs du cours du .13iar, Caractères ou par des psannuites rouges argileux ; l'autre est posé lithologiques.

p. 6711).

Composition

générale

du terrain rouge dans la partie