Annales des Mines (1854, série 5, volume 6) [Image 151]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

AVEC LA MÉTÉOROLOGIE ET LA GÉOLOGIE.

DU DRAINAGE, DANS SES RAPPORTS

522

Bassin de la Seine.

'26

De là dérive la submersion des terrains plats imperméables pendant la saison humide du climat méditerra-

324

néen, de là se déduit l'opportunité plus grande du

muni.

Filtration dans les terrains perméables de la Seine Filtration dans les terrains perméables du Verdon Bassin du Rhône et de,la Durance.

Filtration dans le plateau de Vertus, source de la Somme160

Soude

525

Filtration dans le plateau de Ventoux, source de Vaucluse. 1127

drainage, de là résulte enfin la nécessité des dimensions plus larges du drainage du midi de la France. Ces conséquences excitent la surprise, mais les pa-

rallèles établis sur la plus grande échelle comme les

Dans les sources de la Somme-Soude, comme dans celles de Vaucluse, il y a accroissement d'un tiers dans les filtrations mises en évidence relativement à celles du reste du bassin. Deux causes peuvent contribuer à cet effet : de plus abondantes eaux pluviales et moins d'eaux perdues que dans le cours de rivières bordées de terrains perméables. M. Martins , dans son beau travail sur les climats de la France, évalue à 651 millimètres la nappe moyenne d'eau pluviale du climat méditerranéen, et à 548 millimètres la nappe du climat séquanien.

études de détail ne laissent subsister aucun doute. Peut-

Dans ce dernier chiffre figurent les pluies des bords de

Déjà sous le climat rhodanien on trouve des phénomènes qui font pressentir ceux du climat de Marseille. Le Rhône et la Saône offrent, aux environs de Lyon, des traits d'analogie avec la Durance et le Verdon au confluent près Mirabeau ; les eaux écoulées sur la surface de leurs bassins correspondent à une nappe de 566 mil-

la basse Loire, pluies bien moins abondantes que celle du haut du bassin de la Seine. Nous croyons pouvoir porter à 600 millimètres la dose moyenne pluviale des deux bassins. Nous sommes ainsi conduits à poser, pour l'évaporation et la filtration moyenne dans les deux climats que nous comparons Évaporation . . Bassin Séquanien., Bassin Méditerranéen. .

Pluie. mann,

de la terre.

600 600

/171t

Filtration, mima, 126

276

324

Ainsi, l'évaporation de la terre mouillée par l'eau pluviale est beaucoup plus :Coite dans le climat des environs de Paris que dans le climat de la Provence, et les filtrations ( sous le climat le plus chaud) des eaux souterraines sont deux fois et demie celles des environs de Paris.

on citer dans le reste de la France des sources aussi nombreuses que celles du département du Var distribuant sur divers points 5ime,56 d'eau par seconde, outre ce qui naît dans le lit du Var et dans le lit du Verdon ?

Voit-on, à la suite des plateaux absorbants les plus développés, des sources comme Vaucluse donnant î mètres cubes à l'étiage? Voit-on dans d'autres contrées des mines peu profondes subir des submersions et des dessiccations successives comparables à celles qui s'opèrent dans les environs de Fuveau ?

limètres, tandis que les eaux écoulées par la Seine répondent à 120 millimètres. La cause des filtrations plus grandes dans le midi de gi?Zess desultraius la France est ici comme pour les résultats différents Lions sous le tnécliterrades expériences faites sur le drainage anglais dans la née.. distribution des pluies. tLes pluies du climat méditerranéen sont hivernales, celles du climat de Paris appartiennent plutôt à la saison chaude. Ainsi, la différence du climat est compensée par la différence des saisons pluvieuses.