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EXTRAITS 690 M. Forbes les considère comme des combinaisons représennaCuS, dans laquelle le tées par la formule générale nCu9S cuivre pourrait être en partie remplacé par le fer. D'après cette manière de voir de M. Forbes , il y aurait trois variétés de cuivre panaché, savoir :
2Cu'S
GuS ;
CIPS
CuS ;
2CuS.
Cu2S
larney (Irlande) ;à la deuxième, celui du Jemtland, ainsi que
les cuivres panachés analysés par Bodemann, Hisinger et Plattner ; à la troisième, le cuivre panaché appelé digenite par Digenite. M. Plattner, lequel est une variété de cuivre panaché exempte de fer. également une pyrite de cuivre Pyrite de cuivre. - M. D. Forbes (1) a analysé compacte provenant du même gisement que le cuivre panaché 85. Son analyse a donné : précédent. P. sp. Cu.
Fe.
Mn.
32,65
32,77
traces.
Sa formule est donc Cu2S
SiO3. 0,32
Somme. 99,62
Fe2S3.
M. Forbes admet aussi pour cette pyrite de cuivre que le fer peut être un remplaçant isomorphe du cuivre. - M. Field (2) a analysé un minéral nouveau qu'on peut Cuivre sulfuré an tiinonié.
appeler cuivre sulfuré antimonial (kupfer sulfantimoniat ). D'après M. Domeyko , ce minéral est abondant à la mine Altar, Lin milles environ de Copiapo (Chili) : il est engagé dans du
quartz et il est accompagné de cuivre gris, de pyrite de fer et de blende ; il contient fréquemment de petites paillettes d'or. Ce minéral ressemble assez au cuivre gris, cependant il est tendre, doux au toucher ; il a une couleur gris verdâtre avec reflets rouges ; sa poussière est rouge comme celle du cuivre oxydulé.
Son analyse a donné les résultats snivants a. b.
Sb.
As.
20,28 20,06
3,91 3,89
S. 30,35 29,86
Cu. 36,72 39,43
Zn.
Fe.
1,26 6,76
1,23 »
Ag. 0,07 »
dans le rapport de 15,52 : ,G,76 ---- 4 : 5 ; par conséquent le minéral est un sulfoantimoniure combiné avec un sulfarséniure de cuivre et de zinc qui a de l'analogie avec l'enargile (1) ;
il se laisse bien représenter par la formule : 9(4Cu2S, SbS')
SbS5) , comme on peut le voir par les nombres correspondants au calcul de cette formule, lesquels sont AznS
donnés par la colonne b.
A la première variété appartiendrait le cuivre panaché de Kil-
S. 33,88
69 o
DE IVIINERALOGIE.
Somme. 99,62' 100,00
Il y a en outre 0,003 d'or.
Si on voulait considérer ce minéral comme un cuivre gris, on aurait un très-grand excès de soufre, même en supposant le cuivre à l'état de CuS. - M. Haidin ger (2) a nommé plattnerite le peroxyde de plomb oxydes anhydres
(Pbo2) venant probablement d'Ecosse. Sa couleur est noir de Plattnerite. fer ; sa poudre est brune ; il a un éclat métallique et adamantin. Sa forme est celle d'un prisme hexagonal qui paraît régulier, en sorte qu'il appartient au système rhomboédrique. Son clivage est indistinct. P. sp. 9,49 à 9,44. - M. le D' T. Andrews (3) a analysé des cristaux de fer oxy- Fer oxydulé. dulé magnétique qui se trouvent dans des roches schisteuses du Mourne-Mountain (Irlande), près de leur contact avec le granite. Ces cristaux, qui sont des octaèdres imparfaits, ressemblent assez au fer magnétique ordinaire, mais leur éclat est inférieur. M. T. Andrews a séparé le sesquioxyde de fer de la magnésie que contient ce fer oxydulé, au moyen d'une solution de bicarbonate de baryte ; cette solution se prépare avec beaucoup de facilité en faisant passer un courant d'acide carbonique dans de l'eau tenant en suspension du carbonate de baryte récemment précipité. L'analyse a donné à M. Andrews: Fe303. 71,41
FeO.
2,59
MgO. 6,45
Somme. 99,45
M. Andrews admet qu'une portion du protoxyde de fer a été remplacée par de la magnésie et il propose pour ce fer oxydulé la formule Fe203(Fe0, Mg0). Il ajoute d'ailleurs que la magnésie paraît être fréquente dans le fer oxydulé , bien qu'elle n'ait pas été signalée jusqu'à présent : il a trouvé, en effet, dans les analyses d'autres fers oxydulés que des quan-
Le soufre des sulfures basiques est à celui des sulfures acides Jahresbericht von J. Liebig und H. Kopp,1851 , p. 759.
Chem. Soc. Qu. J., IV, 532; en extrait Chem. Gaz,, 1851, p. Pharm. centr 1852, p. 92, J. pr. chem., LV, p. 312.
476;
Extraits de Minéralogie de 1850, Ann. des mines, 40 s., t. XIX, p. 271. Dana. Mineralogy, , p. 496. Communication manuscrite de l'auteur, laquelle a été lue aux réunions du British association tenues à Belfast en 1852.