Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 238]

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CONTREPOIDS DES LOCOMOTIVES, ETC. 462 presque jamais satisfaite, de sorte que le soulèvement serait mpossible sans l'influence des mouvements qu'impriment à la masse suspendue les inégalités de la voie. Ces mouvements qui d'ailleurs ne suivent aucune loi, peuvent avoir pour effet de réduire accidentellement la charge réelle à une valeur Q < Q, telle que la condition du soulèvement soit remplie.

Je n'insiste pas davantage sur ces aperçus, peut-être trèssouvent en dehors de la réalité. Toutefois des phénomènes aussi tranchés que les déraillements cités ne semblent-ils pas révéler l'existence d'effets ignorés de même nature, mais d'une

DE LA MÈTHODE NOUVELLE

rU

EMPLOYÉE DANS LES FORETS DE LA CARINTHIE

POUR LA FABRICATION DU FER, ET DES PRINCIPES AUXQUELS DOIVENT RECOURIR LES PROPRIÉTAIRES DE FORÊTS ET D'USINES A BOIS POUR SOUTENIR LA LUTTE ENGAGÉE EN EUROPE ENTRE LE BOIS ET LE CHARBON DE TERRE (*).

Par M. LE PLAY, ingènieur en chef des mines, professeur à l'École des mines.

intensité beancoup moindre, en quelque sorte habituels, et dont ces accidents remarquables seraient la manifestation

INTRODUCTION.

portée à ses dernières limites ?

APERÇU DES QUESTIONS TRAITÉES DANS CE MÉMOIRE (..).

L'une des circonstances qui occuperont désormais la

de.

Lutte combustibles;

place la plus considérable dans l'économie des sociétés essormines rapide deiq. de charbon 't européennes, est la lutte engagée depuis le commence- de terrequi en de. etusines

pendent.

() Les principaux éléments de ce mémoire m'ont été fournis par l'étude des usines de la Styrie et de la Carinthie, dans le cours d'un voyage exécuté pendant les mois de septembre et d'octobre de l'année 1852. Les faits que je décris résultent surtout des observations que j'ai recueillies dans la forge de Lippitzbach , propriété de M. le comte Egger. C'est donc pour moi un devoir de témoigner combien je suis redevable à M. J. Scheliessnigg , inspecteur de l'administration et à M. W. Baidon, directeur de cette forge, pour l'accueil libéral que j'ai trouvé auprès d'eux. Je dois en partie le succès de mon voyage à l'appui que m'ont prêté MM. J.-K. Hocheder, se-

crétaire du ministère de l'agriculture et des mines à Vienne ; J. Hampe, directeur des forges de Lanau; Tunner, directeur, et Sprung , professeur à l'Institut impérial de Léoben. J'ai trouvé un utile concours dans mes anciens élèves, M. Landsberg, ingénieur civil, et M. Norroy, pour les travaux entrepris à l'occasion de ce mémoire et pour les expériences relatives à la fabrication du ligneux. J'ajoute que pour me préparer à l'étude de la nouvelle méthode de Carinthie, j'ai profité des indications présentées dans diverses publications de MM. Scheliessnigg et Tunner sur le même sujet et dans un journal de voyage rédigé en 1851 par M. Duchanoy, élève ingénieur des mines.

(**) Les divers sujets traités dans ce mémoire sont signalés par des notes marginales, accompagnées de numéros d'ordre ; ces mêmes numéros placés çà et là dans le texte entre parenthèses, invitent le lecteur à se reporter aux passages correspondants.