Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 66]

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EN tià1;141iIE.

irirAGE

de la partie explefee rééeinnierit; On l'a reconnu Missi it là séparation du trachyte et du grünstein ; èt finêifie IIiSehiStes assez tendres', rapporté § ati terrain tértiairè.

Il ne présente de salbande re des lé traChyte seulement au mur ; au toit, la roche encaisSante eSt iffiPrégnée de pyrites et altérée Sur une bérta,itie épais-

sent. Sbil templi§sage prifitipal eSt du quartz blanc, imprégné dé pyrite de fer, qui se présente tantôt clissé., minée, tantôt en Veines compactes, parfois asSez puissantes. Il renferme comme matières minérales accidentelles :

de la baryte sulfatée; du gypse; du spath calcaire. Il contient des Colonnes assez importantes de galène ; de blende brune, de sulfure d'antimoine. Ces minerais se présentent en veines séparées les unes des autres, ou bien mélangées. Les veines latérales, qui s'écartent plus ou moins du filon, contiennent à peu près les mêmes substances, du quartz , de la pyrite de fer, de la galène ; de la blende et du sulfure d'antimoine. Les anciens paraissent avoir commencé l'exploitation par les affleurements ; ils sont descendus en suivant les colonnes de minerais jusqu'à une profondeur considérable, maintenant encore inconnue. Il n'ont pas remblayé leurs ekcaVations , et on rencontre éti Pliisieurs Potins des ébottleiheiitS considérables. Quand le gouVerneinent impérial a rait reprendre travaux, vers lé tillât du dix-littitiêtrie siècle, on a dii-r Vert une longlie galerie creCotilement , dont l'orifice dgi au bas de la ville de Felsôbanya , et qui a été contintién clans le filon sur une longueur de plus de 4.000 mètres. On à ensuite exploré les parties supérieures jusqu'au

jour, et on est descendu à 200 mètres au-deSsous du niveau de la galerie, en épnisant les eaux à l'aide de

Mues hydrauliques. En riiêine temps on a fait des traVaux de reconnaissance clans un filon parallèle au preinier, distant de 3e mètres environ, puissant de imètre

contenant du quartz, de la pyrite un peu aurifère, de la galène antimoniale et de la blende. Les ancien§ n'ont pas connu ce fildn , ou peut-être l'ont-ils à 11'1,20

négligé comme moins important que le premier. L'exploration et l'exploitation du filon principal mit présenté de grandes difficultés, surtout dans les vastes êXcavations dans lesquelles des éboulements, causés en partie par les tremblements de terre, rendent le travail três-dangerettx. D'un autre côté, dans les massifs laisSég vierges par les anciens, le quartz est tellement dur (tué le§ fleurets pénètrent difficilement. Il faut, dans ces partieS , employet le procédé dit feu pour faire fendre là roche.

Aussi peut-on étudier à ËelSôbanya , dan là mine nominé la Grossgrilbe , trois procédés différents d'è±-

i° Dans le terrain encaissant et dans les parie§ lé§ plus tendres des filons, l'abatage à la poudre ; Dans les massifs qUartieuX très-durs, reiploitafidh par le feu;

30 Enfin dans les éboulements une triétliècle toute 'Spéciale, sur laquelle nous allons donner quelques indications.

Pour exploiter un éboulement on preique , dans le mur ou clans le toit, en choisissant celui dès deux qui présente la solidité la plus grande, une galerie contournant tout rébouletnetit et reliée à la Voie de roulage. On rejoint le filon par deux ou trois traVerSes ; on fait desCendre SuCcessivement leS blocS devant l'orifiCé dé ces traverses, et on le§ eXploite à la poudre, de maniéré à enlever se-bien-lent leS partie§ cântenant du initierai.

Il faut deS euVriers très - habile§ ét ayant âiirtout