Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 9]

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A COULISSE.

THÉORIE 1:E LA DISTRIBUTION

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Substituant dans la proportion

rdto

hda,

da

-d.. h

On Kp=

PP P

on a

OD OD,

P=

IE : 1E, :: OD : ODE.

Telle est la condition à laquelle doit satisfaire le point cherché I. Il résulte de là que, pour déterminer ce point I, il suffit de prolonger les deux barres d'excentrique jusqu'à leur rencontre A et de joindre AO ; l'intersec-

tion I de AO avec la bielle de suspension BS sera le point cherché. En effet, supposons le point I déterminé de cette manière et menons par le point I deux droites IE et 1E, respectivement parallèles à OD et Ok. Il est clair qu'on aura

JE OD :: Al AO

et IE,

donc

IE

OD, :: AI : AO ; JE,

OD

OD,.

Dans la pratique les deux rayons d'excentricité sont égaux. Il en résulte qu'on doit avoir aussi :

JE = On a vu plus haut que le point D décrit un petit arc égal à

PP"

da. Or

PP

JE. Donc le petit arc décrit par

le point D est égal à IEda = hda; en posant JE = h. Appelons . l'angle décrit par les rayons d'excentri-

cité , ou par l'essieu moteur, cet angle étant positif quand la rotation s'effectue dans le sens indiqué par les

(1)

11 résulte des considérations qui viennent d'être ex-

posées, un moyen assez simple, les éléments d'une distribution étant donnés, de faire l'épure qui permettra

de connaître tous les résultats de cette distribution c'est-à-dire l'admission , la détente, l'échappement, la compression, l'avance linéaire, etc. Il suffit pour cela de faire tourner les deux rayons d'excentricité d'angles suffisamment petits à la fois, pour qu'on puisse supposer que, pour chacun de ces petits mouvements, la coulisse tourne autour d'un certain centre instantané. La position de ce centre I se déterminera chaque fois en prolongeant les barres d'excentrique jusqu'à leur rencontre A, joignant AO et cherchant l'intersection I de AO avec la bielle de suspension BS. Connaissant le centre I, on décrira de ce point comme centre deux pe-

tits arcs de cercle, l'un avec IC , et l'autre avec IC, pour rayon ; puis on cherchera les intersections respec-

tives de ces deux arcs avec deux autres décrits, avec un rayon égal à la barre d'excentrique, l'un du point D

comme centre, et l'autre du point D. On pourrait ainsi faire une épure séparée pour chacun des crans de détente, mais les observations qui seront faites un peu plus loin suffiront pour faire comprendre que, très-généralement, ayant fait l'épure une fois, il suffit de mener des horizontales par les points de la coulisse qui répon-

flèches sur la figure, et négatif dans le sens inverse;

dent aux diverses crans de détente, pour avoir avec

et soit dw l'angle infiniment petit dont tourne cet essieu pendant que la coulisse tourne de l'angle da. Si r est le rayon d'excentricité, rdw sera l'arc infiniment petit décrit par le point D, et on aura, d'après ce qui précède

une exactitude bien suffisante la marche de chaque cran.

Avant d'aborder la théorie mathématique de la coulisse et d'arriver aux formules qui servent à faire connaître les positions respectives, à chaque instant et pour

Avance linéaire

du tiroir.