Annales des Mines (1852, série 5, volume 2) [Image 115]

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.TACHOMÊTRE

A L'USAGE DES CHEMINS DE FER.

Le compte des minutes écoulées pendant le service des gares se trouvera ainsi tout fait avec une rigueur mathématique qui ne souffrira pas la moindre objection. Ces explications me paraissent devoir rendre suffisamment intelligible le mécanisme et les fonctions de ses diverses parties. La légende ci-dessous les complé-

carton, puisqu'il suffira d'ajouter à l'heure donnée par les

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tableaux de service ou les rapports, les minutes indiquées par le diagramme. Ainsi disparaît l'obligation imposée au chef de la gare de départ, de faire marcher la sonnerie de l'appareil pour donner le signal du départ, à moins que l'on ne veuille s'assurer que le démarrage a été effectué aussitôt que l'ordre en a été donné.

tera d'ailleurs au besoin. L'appareil dont il s'agit a reçu la sanction de l'expérience : il en est fait usage sur le chemin de fer de Montereau à Troyes. La fig. 9 est la reproduction, à l'échelle de 1/2, du diagramme donné par le train n° 9 du 7 septembre 1852. Le tracé si accidenté de la fig. o représente une course d'une machine seule, course faite le ier septembre,

en présence de M. l'ingénieur Couche, qui a constaté ainsi la sensibilité de l'appareil , la docilité avec laquelle il suit les plus brusques variations de vitesse , et l'accord constant qui existe même à ces marches anormales , entre les indications du diagramme et celles de l'aiguille.

Je dois en terminant rendre justice à l'habileté avec laquelle M. Quillet, inspecteur du service télégraphique sur la ligne de Montereau , a agencé les détails de cet appareil. Il ne fallait rien moins qu'une main habituée aux travaux délicats de l'horlogerie pour en assurer le succès. P. S. Une amélioration vient d'être apportée à la disposition du carton destiné à recevoir les diagrammes. Les divisions représentant les minutes sont numérotées de o à 6. , et le carton est placé dans l'appareil de telle sorte que les minutes du mouvement d'horlogerie correspondent aux minutes des horloges

de la ligne. Or comme il ne peut exister d'incertitude sur l'heure à laquelle s'est opéré uu mouvement de machine, que les minutes seules laissent dans le doute, on connaîtra désormais parfaitement l'heure du départ et celle d'arrivée, et même

celle de tout mouvement de gare, à la seule inspection du

LÉGENDE DE LA PLANCHE U.*

A, poulie à gorge transmettant le mouvement à l'appareil à

boules.

BB, axe de l'appareil à boules. CCCC, ressorts de l'appareil à boules. DDDD, boules en cuivre. EE , glissière.

FF, levier de transmission de mouvement de la glissière. CG, arbre de transmission dudit mouvement.

IIH, levier faisant mouvoir, au moyen d'une chaînette, l'aiguille indicatrice de la vitesse.

III, barillet contenant un ressort destiné à faire tourner l'aiguille toutes les fois qu'elle n'est pas retenue par la chaînette.

JJ, aiguille indicatrice de la vitesse. icic, levier de transmission du mouvement de la glissière au crayon. LL, crayon glissant dans une coulisse MM, et destiné à tracer la marche des trains.

NNN, mouvement d'horlogerie imprimant au disque 000 un Le même objet est désigné sur les diverses figures par les mêmes lettres. TOME II, 1852.

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