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DES HOUILLES DE LA LOIRE.
DESCRIPTION ET CLASSIFICATION
et plus rapide , au milieu de la masse à distiller. La mouille avait 1 mètre de largeur, mètres de longueur, 0^',78 de hauteur intérieure et les cloisons o'°,60. Elle pesait, avec la porte, 3. Li5o kilogrammes, et recevait des charges de 6 à 700 kilo-
Houille des Lit tes
Bitume.
Les vapeurs distillées étaient condensées dans un serpentin à eau froide, et les gaz non condensés venaient se brûler dans la chauffe. Chaque opération durait à peu près trente-six heures, dont trois pour chargement et déchargement.
de façon à atteindre à peine le rouge le plus sombre, les premiers produits de la distillation se montrent presque immédiatement après la fermeture de la porte. C'est de l'eau hygrométrique. Cinq ou six heures après, les huiles les plus volatiles commencent à paraître avec l'eau. En opérant sur le menu de la grande couche des Liftes, cette première essence marque 2/c de l'aréomètre de Cartier. A la vingt-quatrième heure seulement u°,5. A la trente-deuxième heure , on donne un coup de feu de deux heures ; et à la trente-quatrième heure on dé-
fourne le coke. La cornue est alors au rouge sombre ordinaire. Voici les résultats obtenus avec la houille menue ordinaire de la grande Couche des Littes. Charge
Essence brute...
Goudron tige Eau ammoniacale Gaz et pertes.
grammes.
L'appareil étant déjà chauffé, au moment du chargement, mais
577
En rapportant les chiffres précédents à ioo, on trouve :
7.02 0,62 7,20 8,44 76 71
. .
Coke.
100,00
Houille
de la petite Riesmarie. 7,12 0,76 6,52 9,10 76,50 100,00
Une moyenne de quatre autres expériences, faites sur la houille des Littes , a donné par 100 kilogrammes les résultats suivants : Bitume (essence et goudron figé). 6,92 L'essence marque 52°, soit 0,97 Eau ammoniacale. 7 48 de pesanteur spécifique. Gaz et pertes 9,50 Coke.
76 10
500,00
Gaz mesuré à l'aide d'un compteur.
.
9711t.,5 par kilogramme
En redistillant l'essence brute, à une température très-ménagée, on obtient au commencement des essences très-volatiles
marquant jusqu'à 35° et ho" de l'aréomètre de Cartier. Mais
leur densité s'accroît à mesure que l'opération avance, et habituellement on cherche à produire en moyenne des essences
640 kil.
à 28°. A ce degré de pureté, on peut les brûler directement
Essence brute, marquant 12.',5 de l'aréomètre de Cartier, ou 4C kii.
0,97 de p. si). réelle.
Eau ammoniacale 'narguant 2° au pèse-sel Goudron solide a la température ordinaire (brai)
46 4
491
Coke.
Gaz et perles.
54
dans les lampes dites astrales, et un kilogramme de ces essences
alimente pendant onze heures une lampe dont la lumière équivaut à celle d'un bec de gaz entier. Les 6',92 d'essence brute donnent, par la redistillation
640
Le coke obtenu est noir, léger, friable, brûle avec flamme blanchâtre et dégage encore à la calcination 8 à Io p. Ioo matières gazeuses. Essayé dans une locomotive, il ne produit que la moitié de l'effet développé par un coke de première qualité. En opérant sur 660 kilogrammes de houille menue de la petite Ricamarie (n° 53 des tableaux) et distillant trente-huit heures, on a obtenu : Essence brute d'une p. sp. de. .
Eau ammoniacale marquant. .. Goudron figé Coke
Gaz et perte.
1,00 2°,25
47 kil. 43 5
505 60
660
Essence pure ou huile légère à 28°.. Graisses et huiles denses Goudron tige (brai).
kil. 1,25 3,61
2,06 6,92
Les graisses et huiles denses peuvent être employées pour le graissage des machines et voitures, ou pour la fabrication du noir de fumée. Le brai sert à réagglutiner la houille menue dans les fabriques de pérat aggloméré.
On a aussi essayé dans le même appareil la houille de la grande masse, du bois d'Aveize (n° 119) que nous avons cité comme type des houilles éminemment grasses. Moins oxygénée
que la houille des Littes , elle donne une essence brute plus légère ; elle marque i3° au lieu de 12°. TOME H, 1852.
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