Annales des Mines (1852, série 5, volume 1) [Image 153]

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RESSORTS EN ACIER.

RESSORTS EN ACIER.

points d'appui, quantités que l'on mesurait chaque fois. On avait alors les allongements réels a par la formule

dessus du plan du petit chemin de fer, on avait la

a. 5e1+

On avait ensuite le moment d'élasticité et le 2 L' coefficient d'élasticité par les formules

M = QL3

et

3F

.

4QL3

E

ae'F

Avant d'avoir soumis la feuille à aucune pression, on avait mesuré exactement la hauteur h du dessous de la feuille au-çlessus du plan du petit chemin de fer. Chaque fois qu'uns certaine charge avait été exercée sur lafeuille, une fois la charge enlevée, on prenait de nouveau cette mesure. On avait ainsi chaque fois la flèche permanente p, et l'allongement permanent E par la formule 3e? e

de cette charge, la hauteur du dessous de la feuille au-

flexion qu'elle produit. De cette manière, dans chaque expérience on pouvait corriger tout à la fois les flexions observées et les pressions correspondantes, de manière à avoir ces deux éléments à partir de la position tout à fait libre de la feuille. Ces expériences ont été faites sur des feuilles de dimensions et de matières diverses. Les résultats en sont consignés dans les tableaux suivants.

Aux notations déjà expliquées ci-dessus et qui indiquent ce que signifient a, E, e, CZ' et E', j'ajouterai que 1° y signifie l'allongement approximatif calculé d'avance; 2° 21, la longueur développée de la feuille entre les points d'appui ;

Q la charge ; 40 H la division correspondante de l'échelle ; 5° h la hauteur du dessous de la feuille au-dessus du plan du petit chemin de fer, une fois la charge enlevée. 3°

Quant à l'allongement absolu

a,

pour en déduire

l'allongement élastique ce, il faut le corriger de gement permanent e , et on a:

ce=

rem=

3e(l 2L'

De même, le coefficient d'élasticité E', qui est le véritable coefficient d'élasticité, s'obtient par la formule étQL3 aei (F

cp).

Pour remédier à l'incertitude relative au moment précis où le contact commence, entre la cale et le plateau mobile, on établissait chaque fois le contact sous une charge invariable de 5 kilogrammes mesurée sur la balance. En mesurant, avant et après l'application