Annales des Mines (1851, série 4, volume 19) [Image 286]

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Transmission.

562 PRÉPARATION MÉCANIQUE des portes extérieures en bois mobiles dans des rainures ou glissières verticales.

563 balancier, la tige du piston et la guide du mouve-

Enfin, pour mettre à sec la lavée sans perdre toute l'eau qui remplit la cuve, on ménage à la hauteur de la grille, et en dessous, une ouverture plus petite, fermée également par une porte en bois, mobile entre deux rainures. Les minerais à cribler sont contenus dans une trémie latérale, disposée assez ordinairement au-

l'addition de masses plus ou moins pesantes, parvient alors par tâtonnement à trouver le poids qui convient à chaque classe du minerai (1).

dessus du corps de pompe, et dont la porte permet au minerai de tomber directement sur la grille. La transmission du mouvement de la roue hy-

draulique au piston est faite, soit par un arbre à cames agissant sur l'extrémité du balancier, soit par

un système de leviers plus ou moins compliqué. La meilleure disposition est évidemment celle d'un arbre intermédiaire, dont la vitesse de rotation est dans un rapport déterminé avec celle de la rouehydraulique , et qui agit par trois cames sur l'extrémité du balancier, en disposant ce dernier absolument comme l'indique la fig. i i, Pl. IX, pour le crible à cuve. L'excès de poids du balancier, du côté du piston, fait appuyer constamment l'autre extrémité sur les cames, et celles-ci conduisent toujours le mouvement soit à la montée soit à la descente du piston. Cet avantage est trèsgrand parce que les cames sont larges, peuvent être en bois , et par conséquent sont très-faciles à modifier ou à remplacer. Le steig,er dispose d'un moyen simple de régler son crible. Un autre élément est l'excès de poids du balancier du côté du piston et de la guide : plus il est grand, plus l'eau tend, si la forme des cames le permet, à être poussée avec violence dans la descente du piston; il est commode de disposer le

DES MINERAIS DE PLOMB.

ment, de manière à ce que l'excédant de poids soit trop faible pour produire un mouvement assez-, rapide ; le steiger,, en l'augmentant par

Le nombre des coups de piston, par minute, est peu variable avec la nature du minerai; il est toujours bien plus faible que dans le cas des cribles à cuves : nous indiquerons plus loin, pour les différentes classes de grenailles, les nombres qui paraissent les plus convenables ; nous donnerons en même temps les amplitudes adoptées pour le mou-

vement du piston. La grille étant chargée de minerai d'une hauteur variable entre om,i 20 et on',192, suivant la nature des grenailles et des gangues plus ou moins lourdes, l'ouvrier fait arriver l'eau dans le corps de pomPe et met le piston en mouvement; il ferme l'arrivée de l'eau quand la quantité est telle que le minerai est toujours entièrement couvert. 11 laisse fonctionner pendant un temps déterminé, 5 à Io minutes, puis il soulève la guide et par conséquent le piston, de manière à soustraire le balancier à l'action des cames. Il fait par ce mouvement passer une certaine quantité d'eau de la cuve dans le corps de pompe, et si l'appareil est bien construit, l'eau doit .s'abaisser dans la cuve (i) En Belgique on a donné au piston une disposition un peu différente : le piston remonte librement dans le corps de pompe, sans être soulevé par sa tige. On évite' ainsi l'aspiration qui se produit souvent quand le mouvement du balancier n'est pas convenablement réglé. Tome XIX , 1851.. 57

Travail.