Annales des Mines (1850, série 4, volume 18) [Image 15]

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EN CONTACT AVEC LE BOIS.

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portion de l'eau de lavage élu' 'Carbonate et je l'ai

91 [1011%.he re gg.

transfortnéi enture Jeatiereiblanche .très-pesante

qui se détachaiefaeilement du reste de la; feuille.

1La PPisei.des ehéneatux remontait à 184E1 les tilles aient donc-été percées à jour en .moins

de neufmns. 't eNam'iné d'abord les croûtes blanches qui sedetaehaientdela-feuille de plomb. Elles consistent, comine3bn pouvait; s'y attendre, entear"bo,nate de plonab entièrement soluble avec une vive effervescence, dans l'acide acétique ou l'acide ciitrique faible. J'ai cherché alors à reconnaître si ,1011iiatière altérée ne renfermait pas quelque sel ,eoldtible qui, permît d'expliquer sa formation'.

Jtoo grammes de matière blanche ont .été traitée par- l'eau distillée. La liqueur filtrée, évaporée men précaution jusqu'à siccité, a laissé uneeani. lieappréciable d'un sel ,blanc très-soluble ,dan'S soluble dans l'alcool, et qui a présenté, en ,outre les propriétés suivantes

En le traitantpar l'acide sulfurique légèrement étendu , on a eu tin abondant précipité de sulfate de plomb. Une forte odeur acide s'est manifestée en chauffant très-légèrement la,liqueur. d La solution aqueuse du sel précipite à froidla solution de nitrate d'argent. Le précipité cristal lin qui se forme, se dissout quand on étencliklit liqueur d'eau chaude. Julie La solution du sel précipite également parffi protonitrate de mercure en blanc. Le sulfate de peroxyde de fer donneun)préci-

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pité blanc de su lfate de plomb et une liq

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terouge

Dilroue s ces caractères s'accordent pour établii. 1?existence,cfn ne quantité très-appréciable d'aCe tate Lde pinmb uxia ns les produits deilakérationt Pour la rendre plus certaine encore, j'ai pris une

fait, bouillir avec une petite quantité de massicot. Après quelques nnutes ébullitiÔT j'ai fil-

tré et j'ai fait passer dans, ilwlireur uncirift ide gaz acide .earbonique .qui a produit itriniMiat tement un dépôt nacré de carbonate de Plomb

in .L'existence dé l'acétate'cWplomb étant mise tout à fait hors de doute-dans les produits de l'ah, tération du plomb, il est facile de concevoiecoin;'ment cette altération .s'est produite et propagée. La théorie de la fabrication de la céruse est Maintenant bien établie, et l'on ::sàk qu'une très-faible

quantité d'acétate de plomb peut suffire, en présence de l'air et de l'acide carbonique humide, pour produire en peu de temps la transformation de lames épaisses de plomb métallique en carbonate; l'acétate, dont la présence a été constatée dans les produits de l'altération des plombs ,'a dû.agii comme iLle faitdans la préparation de la céruse hollandaise, et servir d'intermédiaire entre le métald"une part, l'oxygène et l'acide carbonique proVenant del'atmosphère ou de la décomposition lente dubois, de l'autre. La nature chimique des produits de l'altération étant bien constatée, j'ai cherché immédiatement Wreproduire artificiellement le même phénomène pàii_des expériences directes. Du plomb en feuilles

minces bien décapées et brillantes a été placé dans .titie capsule de porcelaine et recouvert avec de la sciure de bois de chêne humectée Huitcjours kl.peine s'étaient écoulés et déjà les fendlesi de plomb étaient couvertesibcle,:points tilikiwe de carbonate de plomb. La facetouTnedu

côtéldel'air. extérieur en présentait plimqueeld fek!infébiduf6. Au bout:dun mois,l'qltékatiOn i 1E1011 on 0.01u eiiq ij