Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 291]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

576

ASSOCIATION DE L'ARGENT

néral une portion de son argent ; un seul d'entre eux (n° 3), la galène de Sala , par la'simple 'amalgamation immédiate, a également cédé de l'argent au mercure ; mais cependant il faut observer qu'en dix heures elle en a cédé autant qu'en cent soixante-trois (voir p. 568). Quant aux trois autres essais (n" 2, 6, 7), l'am algamation immédiate n'a rien enlevé; cependant

elle a duré seize fois et même vingt-six fois plus de temps -que celle de dix heures, précédée par l'action des sels et du cuivre. Par ce dernier procédé,

au contraire, on a enlevé un septième du métal précieux à la galène d'Huelgoat (n02), un dixième au cuivre gris panabase (n°. 6), et un quart au cui-

Parmi les cas oi SP lait sentir l'acréduil rice Lion

vre gris de la Mouzaïa. Il résulte de ces essais que dans quelques cas la bonne influence de faction simultanée des sul fa tes

du cuivre aidéde et du cuivre se fait aussi sentir sur les sulfures sels , il en est où me,tamques a rgen tifères, dans lesquels l'argent mile sulfure d'ar-

gent Mail être néralisé ne paraît pas se trouver à l'état de ruécombiné à d'au- lange (1). Cette donnée nous semble assez importres sulfures (attiques. tante , parce qu'elle assigne un caractère de

généralité à un réactif' dont l'action aurait pu se limiter au sulfure d'argent et à l'argent rouge. Si nous ne nous faisons pas illusion, cette proRésumé des a;. r vantaeue rat, gs q pa- plue eductrice du cuivre sous rinfluence des sels raudgation à la température de l'ébullition, nous semble ruél'emploi du coitoute l' attention des métallurgistes. Quand n vre et des sels. nier

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

577

l'aide de ce procédé avec ceux que nous ont donnés les méthodes déjà connues, on est forcé de reconnaître sa supériorité incontestable, ne fûtceque sous le point de vue de la célérité. Ainsi, en arrêtant d'abord notre attention surie sulfure d'ar-

gent naturel, nous voyons qu'au moyen du magistral, c'est-à-dire dans les circonstances les plus favorables, on n'a pu chlorurer que les o,65 du sulfure, et cela en deux mois de temps. Au moyen du procédé de réduction, en treize heures on est parvenu à en réduire les o,8o (p. 551); et cette réduction a été accusée par l'amalgamation, qui, coup sûr, ne peut accuser qu'un minimum. Le sut fure (l'argent complexe donne des résultats aussi remarquables que le sulfure simple.Négligeons le sulfarséniure que le magistral paraît attaquer avec plus de lenteur que le sulfantimoniure, et ne considérons que la chloruratiou de ce dernier. Dans de laps de deux mois on n'est parvenu à chlorurer que les o,51 de la masse soumise à l'expérience (p. 556); tandis que l'on a pu, en treize heures de temps, en réduire les o,88, en se servant du procédé de réduction. Passons maintenant aux sulfures argentifères. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur les tableaux des

p. 568 et 574 pour voir combien sont faibles les résultats fournis par la chloruration , et combien sont sensibles, au contraire, ceux obtenus par ré-

on compare les résultats que nous avons obtenus à

duction. Mais entrons dans les détails, et, pour abréger,

(1) Il y a plusieurs années que M. 'William Pollard obtint

mettons en regard les rendements qui ont été obtenus par les deux procédés, et que nous expri; tuerons en centièmes de l'argent contenu dans la matière.

du gouvernement de Mexico un brevet pour un procédé d'extraction de l'argent, qui consistait à soumettre à l'a-

mal gation avec des acides et du cuivre les minerais grillés sans sels.

7