Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 108]

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FABRICATION DU COKE

POUR LES LOCOMOTIVES.

lindriques, mais encore qu'elle est plus écono-

M. Duberne livrait en 1849, au chemin d'Orléans, du coke au prix de 51 fr.

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mique. On peut, en moyenne, évaluer à 2,5o les frais

de fabrication en Belgique, et établir de la manière suivante le prix de revient

fr.

Prix de la tonne de coke. . Transport.

fr..

Déchargement du Charbon. . . Main-d'oeuvre et surveillance. . Entretien des. fours et du matériel; amortissement. Divers déchets du petit coke. Chargement du coke. Prix de revient. . .

23,75 au bateau. 27,25

Celui d'Elouges revenait à 49 fr. ou 4,5o. La 0,50 0,12

046 2,5o

fr.

fr.

1,10 De Jemmapes à Quiévrain, ci. . . . 4,5o Droits d'entrée, décime en sus, sur3,4o veillant. 15 » \ Transport par le chemin du Nord. Déchargement à la Chapelle et char, 1 o,go , 19,50 gement du tombereau 3 » ç Camionnage à l'intérieur de Paris. 1,10 ) Déchet de 2 p. roo. Total des frais de transport de Jernmapes à Paris par le chemin de fer. . . . . 2Lboo .

Les frais de transport par bateaux sont les suigants fr.

Droits d'entrée. . Fret de Jemmapes à la Villette . Déchargement et transport au chemin d'Orléans.

. .

51,o0 au bateau.

0,22

Ce chiffre est variable suivant les dispositions des lieux et des fours, le prix de la journée, etc. ; souvent il ne s'élève pas aussi haut. Les cokes chargés en wagon à Jemmapes subissent, pour arriver à Paris, les frais suivants

Déchet et éventualités.

.

3,4o 15

»

3

n

5,85

27,25

différence portait sur le cha. pitre-déchet et éventualités. Maintenant que le chemin de Mons à Manage est ouvert, il y a des cokes du centre qui arrivent à Quiévrain, tous droits payés, au prix de 21,7o. Ils coûteraient donc , rendus à domicile à Paris, 41',20; c'est le prix le plus bas qui ait été atteint jusqu'à ce jour. Les principes sur lesquels repose la conduite de

l'opération dans les fours cylindriques sont tout différents.

Dans les fours cylindriques la température est très-élevée lors du chargement ; on introduit beaucoup d'air au commencement, surtout lorsqu'on cuit en vingt-quatre heures ; la sole est chauffée

en-dessous, et on maintient la température trèsélevée jusqu'au déchargement. On a pensé : I° qu'en brûlant les gaz qui se dégageaient , et en employant la chaleur que développe leur combustion à chauffer la sole, on aurait un rendement plus grand; 2° Que la température étant très-élevée lors du -chargement, la houille se collerait mieux par le dégagement prompt des matières bitumineuses qu'elle contient, et que le coke Serait mieux cuit. On espérait cuire bien et promptement. Dans les grands fours, au contraire, pour une