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Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)

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S I". CONDITIONS GÉNÉRALES

cembre 1843 d'un minerai tenant 3 1/2, a été plus avantageuse au mineur que les ventes du minerai de même teneur faites les 22 juillet et 26 août 1847. Améliorations à

A la vérité, une personne étrangère à l'indus-

introduire dans trie métallurgique du pays de Galles qui fera sans le commerce des minerais.

difFICUllé la comparaison sommaire que je viens

de signaler, n'en pourra conclure rien de précis touchant le surcroît d'avantages que les marchés de 1847 ont assuré aux usines; mais il n'en est pas de même du fondeur qui connaît, à peu près, par une longue habitude de ce genre de calculs le bénéfice qui correspond pour lui à un standard calculé pour des conditions déterminées. Les fondeurs gallois ne se sont évidemment point appli-

qués à introduire de la clarté dans les ventes de minerais , il faut même reconnaître, en lisant les nombreux débats qui se sont élevés à ce sujet entre les fondeurs et les mineurs, que l'emploi de cette donnée auxiliaire a singulièrement, contribué à embrouiller ces discussions. Je reviendrai à la fin de ce mémoire sur le moyen le plus convenable d'apprécier les variations du commerce de minerais; j'indiquerai même (voir 5,15) une mesure de ces variations qui me parait préférable à celle dont les fondeurs gallois ont fait usage jusqu'à ce jour. L'imperfection et l'obscurité des renseignements publiés relativement au commerce des minerais ne permettent point de déterminer avec précision les données écono-

miques les plus essentielles de l'industrie du

cuivre, savoir : la part attribuée, soit au mineur, soit au fondeur, dans le prix marchand de ce métal. Je n'insisterai pas ici sur cette recherche déli-

55 cate , me réservant, comme je viens de le dire, de DU TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE.

tirer plus loin ce résultat de l'étude technique et économique des procédés de fusion. Après avoir pris livraison des minerais au dépÔt Transportdesmi. des mines, les fondeurs ont -d'abord à les trans-nlis,d,u,pcrjusqilaux porter au port le plus voisin. Pour les mines pla- mines cées dans les conditions les moins favorables, ce transport se fait par charretag,e, à une distance

qui peut s'élever à 8 :milles (i3 kilomètres), au prix moyen de o',65 par tenne et par mille, soit de 5s""-,2 par tonne, pour la distance totale. Pour toutes les grandes mines du pays, ce transport se fait sur des chemins de fer, à raison de O'", i8 par tonne et par mille, dont 0sh11., ro pour les frais de traction. Les frais totaux par tonne sont dans certains cas inférieurs à ï shilling. On peut admettre par aperçu que les frais de trans-

port payés par le fondeur depuis les mines jusqu'au port sont en moyenne de 3 shillings. Les ports d'embarquement sont situés sur les côtes occidentale et méridionale de la presqu'île

de Cornwall et de Devon, depuis Portreath jusqu'à la rivière Tamar : Havle, Penzance, Deveronpoint, Saint-Austle, Par, Looe , etc., sont les plus importants. Les fondeurs possèdent dans cha-

cun de ces ports un dépôt où les minerais sont provisoirement emmagasinés, et qui sont ordinairement choisis de manière que les frais de récep-

tion et d'embarquement y soient réduits autant que possible. L'entrepreneur qui transporte les minerais de la mine au port est ordinairement tenu de les déposer au lieu qui lui est indiqué. L'embarquement est fait en partie par l'équipage du navire-, en partie par des ouvriers spéciaux