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Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)

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SUR LA SISMONDINE. n34 été possible dans la mesure des angles dièdres de s'assurer de l'horizontalité de l'arête; les résultats

obtenus peuvent donc comporter des erreurs de

plusieurs degrés , surtout celui relatif à la face T.

On a trouvé P M = 940. M T 84°? Le seul résultat du reste qu'il importe de constater, c'est que la sismondine cristallise dans le système du prisme oblique à base de parallélogramme dont les principaux éléments de la forme primitive sont ceux qui précèdent. Pour l'analyse, j'ai attaqué par l'acide hydrochlorique gramme de matière cristallisée bien pure.; et j'ai obtenu Eau.

Oxygène. .

.

Silice Alumine.

Protoxyde de fer.

7,24 24,10 40,71 27,10

0,064 0,125 0,190 0,062

99,15

Rapports. Calcul. 1

2 3 1

7,124 24,381 40,680 27,815 100,000

En jetant les yeux sur le tableau qui résume

les résultats de l'analyse , on voit que les quantités d'oxygène sont entre elles comme les nombres simples t, 2, 3, et la sismon dine peut être représentée par la formule ou

Si' Fe 4- Al' Aq,

ou bien ehcore Si Ée

ÀI

La formule est du reste bien d'accord mite

l'analysé.

SUR LA SISMONDINE.

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Indépendamment de toute idée théorique sur la compositimechimique de la silice, ce nouveau

minéral pourrait donc être considéré comme formé d'une combinaison de pyroxène à base de fer avec du diaspore. Dans la première description que j'ai donnée de

la sismondine j'avais indiqué, en faisant cependant toutes les réserves nécessaires , qu'il était

possible qu'elle fût identique avec le chloritspath de Fiedler , analysé par M. Erdmann. M. Gerathewohl a depuis refait l'analyse de M. Erdrnann et a obtenu les mêmes résultats. Il me semble toutefois que le procédé employé par ces chimistes pour débarrasser le minéral de l'oxyde de fer, de l'alumine, ainsi que dés autres matières étrangères cp.ii l'accompagnent, et qui consiste à le mettre en digestion avec de l'acide hydrochlorique étendu, après l'avoir porphyrisé, laisse quelque chose à désirer ; car, d'une part, l'hydroxyde de fer naturel ne se dissout qu'avec difficulté dans l'acide hydrochlorique faible, et d'une

autre part l'hydrate d'alumine natif Ou diaspore ne

s'y dissout pas du tout, celui dé Sibérie n'est même pas soluble dans l'acide sulfurique, ainsi

que cela résulte d'essais qui ont été faits par M. Dainour : de plus, ne serait-il pas possible qu'un silicate aussi pauvre en silice que celui ana-

lysé par M. Erdmann eût été décomposé même par de l'acide hydrochlorique faible? Quant au chloritoïde qui, d'après M. de Bonsdorff,, doit être identique au chloritspath de M. Erdmarin, j'ai eu l'occasion d'en voir depuis, dans la collection de l'Ecole des mines, titi échantillon qui a été rapporté de l'Oural par M. Le Play, et je me suis assuré d'abord qu'il contient bien la