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Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

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45t au combustible ; il n'en parle même pas du tout, tant l'idée de son foyer à cendrier et à grille était à cette époque, pour lui, éloignée de celle d'un fourneau à cuve. Nous ne trouvons l'addition du fondant, comme nous la faisions en 1841, que dans le mémoire de 1843, alors qu'il est parlé pour la première fois de notre appareil , c'est-àdire du petit haut-fourneau. SUR LES EXPLICATIONS PRÉCÉDENTES.

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OBSERVATIONS

provenant du susdit appareil subissent une nouvelle réaction. Sans doute il pensait, et avec raison, que ces gaz contiendraient une trop grande quantité d'acide carbonique , et il voulait dimi-, nuer cette quantité par leur passage dans une cornue chauffée extérieurement. Ces deux expériences n'ont donc porté en réalité que -sur des gaz formés comme ils l'étaient dans le brevet du Cr juillet 1841. Elles n'ont pu être accompagnées d'aucune analyse des gaz, tant elles ont été faites à la Iléite et incomplétement. De l'aveu même de M. Ebelmen, il n'y aurait pas eu d'autres essais tentés à Audincourt en1841( et, d'apris leur nature, on ne peut pas sérieusement les regarder comme l'origine du procédé actuel de formation des gaz, avec lequel ils n'ont aucun rapport, puisqu'on ne- saurait prendre des

cornues, et encore moins un fbyer à cendrier ponr le fburneau à cuve et à tuyère de notre

procédé. M. Ebelmen avait sans doute perdu de vue et son mémoire et ces faits quand il confond des choses aussi distinctes dans sa réponse.

On a pu juger, d'un autre côté, si ces .essais avaient porté sur quelque procédé manufacturier; leur auteur même a devancé le jugement des métallurgistes sur cette dernière question en abandonnant le système d'appareils qu'il avait employé,

pour adopter nos propres appareils l'année suivante , quand il fait son travail de 1843. On

aura remarqué que dans son travail de 184i? M. Ebelmen n'ajoutait aucune espèce de fondant (1) Cet essai n'avait laissé à Audincourt ni appareils, ni procédé, ni produits d'aucune sorte, au mois de mars 1842, époque à laquelle l'un de nous a visité cette usine.

M. Ebel men insiste longuement sur ce que nous n'aurions pas adressé de réclamation à l'Académie des sciences après la présentation de son premier mémoire non plus qu'après le rapport auquel il a

donné lieu. La raison de notre silence est bien naturelle : certains que le mémoire présenté contenait seulement des généralités sur la question des combustibles gazeux et pour procédé la fabrication des gaz par l'intermédiaire des cornues (car on ne pouvait regarder comme nouvelle et appeler procédé de fabrication des gaz une modification

aux foyers des fours à réverbère), il n'y avait

pas lieu pour nous à revendiquer la priorité d'un procédé que nous avions reconnu défectueux; il est bien assez pénible de réclamer ce qui est bon, sans le faire encore pour ce qui ne l'est pas. Il n'y avait pas de réclamations à adresser à l'Académie après la lecture du rapport :

elles n'auraient signalé que trop tard les inexactiiudes commises dans le mémoire qui fui fut soumis, relativement à ces expériences d'Audincourt avec emploi d'air.chaud et de vapeur d'eau. Aussitôt que M. Ebelmen eut présenté à l'Académie son mémoire de 1843, le premier où il est question du procédé actuel de formation des gaz une note fut remise par nous à cette assemblée avec copie de nos mémoires descriptifs.