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Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)

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DE FABRICATION DU FER.

fer martiné ont 3o millimètres de côté en carré, et leur longueur varie de im,6o à 2 mètres. Les'

houille ; et, aux martinets d'Aillevillers et de la

fours à chaleur perdue, dans lesquels on les

chauffe, ont im,6o à im,7o de longueur, sur om,go à ini,00 de largeur, et 35 à 38 centimètres de hau-

teur moyenne. La flamme y pénètre par une ouverture de 70 à 8o centimètres de longueur, sur 16 à 20 de hauteur en son milieu. Pour chauffer les barreaux, on les introduit dans le four sur les trois quarts de leur longueur , par l'une des 12 OU 15 petites ouvertures de 4 centimètres de côté en carré, dont est pourvue une plaque en fer de om,go m,00 de longueur, sur io centimètres de hauteur,

placée à l'entrée du four. Lorsqu'un barreau est suffisamment chaud, le martineur le saisit, pour

Chatideau, la consommation s'élève, par i .000 de fer martiné , à 25 pieds cubes de menu charbon pesant 156 kil., plus 2 hectolitres de houille de Gouhenans pesant 15o consommation qui équivaut à 220 kil. environ kil.'de bonne houille, le menu charbon représentant 132 kil, d'un tel combustible, et la houille de Gouhenans, 113 kil. 11 en résulte

qu'en moyenne la consommation est de 241 kil. de houille de Rive-de-Gier par I .000 kil. de fer mutiné. Or, comme on ne chauffe, dans un four à chaleur perdue , que 400 kil, de fer ou barreaux donnant 38o kil, de fer martiné , à raison d'un déchet de 5 p. 010 , il s'ensuit que la chaleur perdue utilisée pour le travail au martinet, est représentée

le forger, par la partie qui se trouvait hors du four ; mais on ne chauffe à la fois que 5 ou 6 barreaux, à

par g 1 ',58 de houille pour 24 heures ou par 3",81

cause du temps fort long qu'exige le forgeage au

chauffage du fer destiné à l'étirage au martinet est loin d'utiliser toute la chaleur perdue, ainsi qu'il était facile de le prévoir d'après la lenteur du forgeage , qui s'oppose à ce qu'on chauffe beaucoup de fer à la fois dans le four à chaleur perdue. On emploie à l'usine du Clos-Mortier, pour les usine du Closfendre en petites verges de diverses dimensions, Mortier,

martinet, et, dès qu'un barreau est retiré, on le remplace par un autre qui est froid. Chaque barreau séjourne dans le four 6o minutes environ pour atteindre la tevapérature du blanc soudant,

et on peut étirer, en .2heures, au martinet,

quand il roule sans interruption, 400 il. de fer en petits échantillons. Dans ces mêmes usines ou dans leurs dépendances, lorsque les feux d'affinerie sont en chômage, on fabrique le fer martine en chauffant les barreaux dans des feux de martinet ordinaires, qui consomment soit du menu charbon, soit un mélange de menu charbon et de houille. Ainsi, à Alangis , on brûle dans le feu de martinet 45 pieds cubes de menu charbon pesant 280 kil, environ par

.000 kil, de fer martmé , lesquels équivalent, pour le pouvoir calorifique, à 238 kil. de bonne

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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS

de houille par heure. Ce résultat prouve que le

des fers plats de 67 à go millimètres de largeur sur 13 à 22 millimètres d'épaisseur, fabriqués à la houille par la méthode champenoise. Ces fers sont chauffés successivement dans deux fours superposés

qui reçoivent la chaleur perdue de l'un des deux feux d'affinerie. Le four inférieur, dont la sole incline d'environ 15 degrés, a 4m,00 de longueur, sur lm,o7de largeur et om, 6 de hauteur moyenne. Le four supérieur, qui reçoit la chaleur perdue du four inférieur, a 2m,15 de longueur, sur om,8 i de

largeur et ce,4o de hauteur moyenne, et on y