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Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)

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DU DÉ PA RTEME iNT D'ILLE-ET-VILAINE.

DESCRIPTION GÉOLOGIQUE,

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plus souvent éparses et isolées ; tandis que les

nombreuses qu'on aperçoit dans toute cette loca-

coquilles y sont en partie presque entièrement clécomposées, comprimées, ou à l'état crayeux. Les seuls têts de peignes, de paulopsis, de petoncles de solarium, etc., y sont parfaitement conservés, de même qu'on y reconnaît très bien des cellépores , des favoisites globuleuses, des rétépores , des millepores , etc. Ce calcaire paraît être plus madréporique que celui de la Chaussairie.

lité.

Les coquilles fossiles sont presque toutes les analogues de celles qu'on trouve encore aujourd'hui sur la côte septentrionale du département d'Ille-et-Vilaine et de celui des Cotes-du-Nord. Les analogies les plus fortes porteraient donc à considérer ce petit dépôt calcaire comme de formation postérieure à celui de Ponipéan ,.et pouvant être par ses caractères rapporté à ceux désignés par M. Desno-yers sous le nom de quater-

A Gahard, un pareil dépôt déjà décrit et également fort restreint , remplit le fond d'une vallée profonde creusée dans les phyllades argileux. Enfin , dans la forêt de Pertre , à la limite est

du département, existe un lambeau de calcaire analogue à celui de la Chaussairie. En général, les calcaires coquilliers de Vilaine , reposent depuis la mer jusqu'à une distance plus ou moins grande dans les terres, sur le gneiss, les diorites, les phyllades. Ces dépôts ternaires récens qui ne sont pas recouverts, sont peu éloignés de la mer. Ils ne paraissent pas s'élever à plus de 5o mètres ; souvent même cette élevation est beaucoup moindre , comme à Dinan et à Rennes. 11 est difficile de décider s'ils ont conservé

leur niveau primitif ou s'ils ont subi un affaissement. Tout porte à croire que, dans quelques en-

naires ou tertiaires récens. Ces bancs paraissent être assez inégalement -distribués dans les bassins, pour que ce , géologue ait pu chercher des successions d'Age entre eux elles rapporter à l'époque des faluns,

droits de la Bretagne , ils auront été déposés après l'excavation des principales vallées. M. Desnoyers pense que les bassins de plusieurs de ces vallées, ouvertes sur la côte, sont contem-

c'est-à-dire de les considérer comme supérieurs au terrain d'eau douce supérieur de la Beauce. Les exploitations qu'on avait commencées dans

porains des bassins méditerranéens les plus modernes, qu'ils ont été formés dans des eaux peu

la localité qu e je décris ont été interrompues, à cause des mauvaises qualités que le grand .nombre de petits grains de quartz que contient ce calcaire im-

primaient à la chaux qu'ils rendaient trop maigre. A Feins, à cinq lieues et demie au nord de Rennes , on rencontre un bassin très peu étendu de calcaire secondaire analogue .à celui de transition de la Mayenne , qui probablement fut exploité

autrefois, comme le démontrent les excavations

, en séries tantôt prolongées, tantôt interrompues dès le commencement ou vers le milieu seulement , ou enfin beaucoup plus tard

profondes

vers la fin de la période. Les caractères qu'il a assignés à ces terrains, ont

de présenter des agrégats de sables et de

graviers quartzeux et coquilliers, plus ou moins grossièrement cimentés par une sorte de gluten, tantôt calcaire et blanchatre, tantôt terreux, argileux et ferrifère , d'où résulte une texture lache et

été