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Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)

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TRAVAIL

DU PLOMB.

l'Espagne, le reste par l'Allemagne et la Russie. La France n'en produit guère que, la cinq centième partie, elle suffit à peine à la cinquantième partie de sa consommation. On peut diviser les procédés de réduction des minerais de plomb en trois grandes classes, suil vant l'espèce de fourneau qu'ils réclament: Le, procédé au four à réverbère ; Le procédé au demi-haut-fourneau ; Le procédé au fourneau écossais. Nous nous occuperons d'abord du procédé au four à réverbère. Procédés au finir à réverbère. Les principales usines où l'on emploie le fourneau à réverbère et où l'on réduit des galènes sont : l'usine de Pesey en Savoie, celle de Poullaotien en Bretagne, les usines de Bleyberg en Carinthie , les usines d'Angleterre, dont nous avons parlé , et quelques usines d'Espagne. Dans la plus grande usine de l'Espagne, située à Adra sur la Méditerranée , on suit le procédé du nord du pays de Galles : ainsi , nous n'aurons aucune mention particulière à faire du procédé

A Pesey (r), le schlich est d'abord grillé à une température graduée ; on l'amène ensuite à l'état pâteux, et on produit beaucoup de plomb par la réaction du sulfate et de l'oxide sur le sulfure. Dès que le métal cesse de couler, le ressuage a lieu ; on augmente le feu , on jette sur la sole du

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espagnol (1).

Nous éviterons aussi de revenir sur le procédé de Cornouailles, parce que nous ne le connaissons que trop imparfaitement. Opérations.

Voici une description sommaire des différentes opérations métallurgiques. (i) 11 iarAtrait, d'dprès quelques échantillons de minerais espagnol, qui ont été a pportés à l'École des. mines qu'ils ont aussi leur. gisement dans le calcaire comme la plupart des minerais anglais, avec lesquels ils ont une grande analogie.

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bois ou du charbon, qui agit en même temps comme combustible et comme réductif, et on

obtient une dernière quantité de plomb. La charge est de 1250 kilog. L'opération dure. seize heures.

il reste sur la sole du four à réverbère des crasses que l'on repasse au four à manche , et qui donnent du plomb et des scories sans valeur. A Poullaouen (2), on suit des procédés différens dans le four à réverbère.

Premier procédé. On charge le schlich sans addition. On commence par donner un coup de feu : dès que la température , qui s'était d'abord fortement élevée, est descendue au rouge brun, on grille le schlieh, en renouvelant les surfaces avec la spadelle ; le schlich étant grillé , on l'amène à l'état pâteux , et il se produit du plomb. On maintient la chaleur au degré convenable sur la sole , en y jetant de petites bûches. Bientôt arrive l'époque du ressuage : on élève la température, et on jette sur la sole beaucoup de bois. 11 reste des crasses, qui sont refondues au fourneau à manche. (i) Voyez le mémoire de M. Puvis , Annales des

Mines, 1817.

(2) Tous les renseignernens que nous donnons sur l'usine

de Poullaouen sont extraits d'un mémoire inédit de M. Baillo , ancien El_ève des mines.

T.

vil,

re

livr., 183o.

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