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Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

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NOTE SUR LA TOLFA.

gile ont la même direction que les filons de pierre d'alun. La pierre d'alun est exploitée à la poudre,

VOYAGES

et dans les endroits où elle se montre en filons, toute la montagne est exploitée du haut en bas;

DANS L'INTÉRIEUR DU BRÉSIL,

et c'est un aspect tout-à-fait romantique que de se promener entre ces hautes murailles de

Particulièrement dans les districts de l'Or et

rochers variées de diverses couleurs. L'exploitation est très- mal conduite; il ne se passe guère une année sans que quelques -ouvriers y perdent la vie, communément par des chutes occasionnées par le peu de solidité des boisages. Malgré cette fatale expérience, nous vîmes encore que les échafauds, sur lesquels les mineurs se tiennent trois à trois, étaient pourris. Il paraît que l'alun existe tout formé dansl

pierre d'alun. La fabrication ne consiste qu'à faire déliter la pierre («ufz' uschliessen),.à dissoudre et à cristalliser. Cette manipulation est déjà généralement connue.

du Diamant faits en 1809 et 181o, etc., par Jean 101Avvr ; tzaduit de l'anglais par J. B. B. EYILliS. 2 vol. in-8°., arec une carte et plusieurs planches gravées. EXTRAIT. Nous ne connaissions encore en, France, les richesses minérales du Brésil , que par des indications générales. A l'exception d'une courte notice sur les mines de diamans , publiée en 1792

par M. Dandrada, et insérée dans le tome Jr. des Actes de la Société d'Histoire naturelle de Paris, les renseignemens que nous possédions sur la minéralogie et les exploitations de cette contrée, présentaient peu d'intérêt, ayant été donnés par des voyageurs trop étrangers à. la science et à l'art des mines. L'ouvrage que nous venons d'annoncer, et dont nous allons

donner un extrait, commencera à remplir une partie de ce

vide.

Nous y joindrons quelques additions tirées tant d'une lettre

écrite du Brésil par M. le baron d'Eschwege , et insérée dans le XLVIIIe. vol. des Ephémérides géographiques de de M. Bertuch , année 1815 , que de notes, encore postérieures, qui nous ont été communiquées, et qui nous. ont paru dignes de confiance. On comprend aujourd'hui sous le nom général du Brésil, toutes les possessions portugaises dans l'Amérique méridionale. On sait que ses limites au nord s'étendent au-delà du fleuve

des Amazones, oh il confine à la Guyane française et es-

pagnole, et qu'au sud il se termine en pointe dans le