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Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)

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L'ATTELAGE

AUTOMATIQUE

DES

VÉHICULES SUR

dans le coupleur lorsque ces pointes sont rentrées ; mais cette introduction doit être impossible, si une seule des pointes est sortie à fond. A la modification du profil récemment adoptée doit correspondre une modification de ce dernier appareil : une des pointes mobiles sera déplacée de façon à donner des indications précises sur la longueur et l'inclinaison de la garde, éléments importants, comme l'on sait, pour la sécurité de l'attelage. La fig. 15 représente le gabarit ainsi modifié. Nous avons vu que la bonne orientation du profil est aussi nécessaire que son exactitude. Pour remédier au caractère défectueux présenté à ce point de vue par un grand nombre de coupleurs en service, l'Association a recommandé, dans sa dernière Assemblée, une surveillance plus active, et un nouvel appareil nommé gabarit de torsion (twist gauge) a été inventé dans ce but(*). Il consiste en un gabarit analogue au précédent, mais sans pointes mobiles, de telle sorte qu'il puisse se poser sur tout coupleur à profil acceptable. A ce gabarit est fixée une tige munie de tenons, et ces tenons doivent tomber §ur les trous de boulons situés dans l'axe de la tige du coupleur. Si cela n'a pas lieu, c'est que la tête du coupleur est mal orientée par rapport à sa tige. Non seulement cet appareil permet de découvrir ainsi la flexion du coupleur dans le plan horizontal ; mais, présentant une large surface de contact avec l'intérieur du crochet, il en décèlera également toute torsion dans un plan vertical. C'est, par conséquent, un instrument qui peut rendre de grands services par les indications précises qu'il donne au

\*) Pour les dessins complets de cet appareil, voir la Railroad Gaz. du 16 juin 1899.

LES

CHEMINS

DE

FER

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AMÉRICAINS

sujet de l'orientation relative de la tète et de la tige du coupleur. à

Tous les essais dont nous venons de parler sont destinés être faits sur les appareils neufs.

Mais il est nécessaire, une fois ces coupleurs en service, de les revérifier de temps en temps, afin de s'assurer que leur profil n'a pas été suffisamment modifié par l'usure pour compromettre la sécurité de l'attelage. Il a donc fallu inventer un nouvel instrument permettant d'effectuer ces essais. Le problème qui se pose ici est assez compliqué. La limite à partir de laquelle un coupleur devient dangereux est en effet définissable non seulement par l'usure plus ou moins grande de tel ou tel point particulier, mais aussi par une relation entre l'usure des différents points du profil. Il en résulte que, pour effectuer l'essai correspondant, il faudra soit représenter cette relation par une formule dans laquelle on portera le résultat de mesures effectuées, soit la réaliser sous forme d'une combinaison mécanique appliquée à un gabarit déformable. C'est cette dernière solution qui a généralement prévalu, et un certain nombre d'appareils plus ou moins compliqués ont été inventés dans ce but. Celui qui a été présenté par la Commission des M. C. B. présente l'avantage d'une grande simplicité (fig. 16). C'est encore un gabarit portant trois pointes mobiles, constituées par des réglettes coulissant dans des glissières. Deux de ces pointes sont destinées avenir en contact avec les deux extrémités du crochet et à vérifier, par conséquent, si l'ouverture du coupleur n'est pas trop grande ; Tome XVII, 1900.

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