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Annales des Mines (1894, série 9, volume 6)

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120 ÉTUDE EXPÉRIMENTALE SUR LA VAPORISATION

DANS LES CHAUDIkRES DE LOCOMOTIVES.

préparait à en rédiger le compte rendu complet, quand la mort est venue l'enlever prématurément à ses travaux, au mois de janvier 1892. M. Georges Marié, Ingénieur, Chef de division dans son service, a bien voulu accepter la tâche délicate et un peu ingrate de revoir les documents préparés , d'en contrôler l'exactitude et de les présenter aux lecteurs des Annales des Mines sous leur forme définitive.

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répété toutes ses expériences avec différents tirages et avec diverses formes de foyers (foyers ordinaires, foyers avec voûtes en briques 'ou avec bouilleur Tenbrink). Il a étudié également l'influence de la surface de grille, du nombre et du diamètre des tubes. En un mot, il a cherché à déterminer, autant que possible, les meilleures conditions d'établissement à adopter pour les différentes parties des chaudières de locomotives et des chaudières analogues, suivant les différents cas qui peuvent se présenter.

BUT DE L'ÉTUDE.

Après ses premières expériences sur des chaudières à tubes lisses, il en a entrepris de nouvelles, en 1889, sur des chaudières munies de tubes à ailettes, système Serve, en faisant varier, comme dans le premier cas, la longueur,

En rendant compte au Congrès des chemins de fer de. 184 des premiers résultats de son' étude, M. Henry en définissait le but primitif de la manière suivante « Tout d'abord, nous avons voulu nous rendre compte. de l'influence exacte de la longueur des tubes à fumée,

le nombre et le diamètre des tubes, le type de foyer

tant sur la puissance de production que sur le rendement économique de la chaudière. Nous savions bien, d'une façon générale, que, pour un même foyer et un

cription et discute les résultats des premières expériences faites avec des tubes lisses et sur une chaudière spéciale

faisceau tubulaire d'un même nombre de tubes de même diamètre, les longs tubes donnaient un rendement économique meilleur, mais paraissaient limiter davantage la puissance de production. L'économie était-elle suffisante pour motiver l'augmentation de poids de la machine et la diminution de la puissance maxima? Ne valait-il pas mieux la sacrifier dans beaucoup de cas, celui des machines à grande vitesse par exemple, pour alléger le mo-

teur et augmenter l'élasticité de sa puissance ? Telles sont les questions que nous nous sommes posées tout d'abord et auxquelles nous voulions répondre d'une façon

certaine en ne basant notre appréciation que sur

des

faits d'expérience. » Mais M. Henry ne s'est pas contenté d'étudier la longueur des tubes conformément à ce programme. Il a

(voûte en briques ou bouilleur Tenbrink) et le tirage.

La première partie du présent travail donne la des-

d'essai. Une seconde partie, également relative aux tubes lisses,

rapporte quelques expériences faites sur les chaudières de six locomotives construites à la suite des premiers essais et en tenant compte de leurs enseignements. Enfin; la troisième partie est consacrée aux expériences

sur les tubés ,à .ailettes. Le travail se termine par l'indication sommaire des applications auxquelles l'étude expérimentale de M. Henry a conduit la Compagnie Paris-Lyon7Méditerranée.