Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1889, série 8, volume 15)

Annales des Mines (1889, série 8, volume 15)

Page : Image 225

Révision de 4 nov. 2014 19:12:11, edited by Anonymes

408 PRÉPARATION ET MONTAGE DES TUBES A FUMÉE.

Tubulure en fer raboutie en cuivre rouge, composée de 201 tubes de 3111,58 X 0,045:

FILET DE SÛRETÉ ÉTABLI AU PUITS JULES MAGOT. 409

NOTE

201 tubes en fer raboutis en cuivre rouge, pesant ensemble 1.119 kilogr. à 98,20 les 100 kilogr. . 1.884',51 .27 ,14 201 viroles à 131,50 le cent

e Matières.

2° Main-d'oeuvre.

NIontage de 201 tubes à O30. .

.

1.911',68 60,30

SUR LE

FILET DE SURETÉ ÉTABLI AU PUITS JULES CHAGOT

3° Frais généraux. Comptés à 60 p. 100 de la main36 ,18

d'oeuvre Total e

DES MINES DE BLANZY

2 008,16 Par M. LEBRETON, ingénieur des mines.

Pour terminer cette étude, il faudrait pouvoir se rendre

compte du parcours total que peut faire un tube avant d'être rebuté. Les statistiques de la compagnie du Nord sont malheureusement muettes à ce sujet. On sait seulement qu'une tubulure de locomotive est en moyenne démontée après un parcours de 215.000 kilomètres environ

et que, près de trois fois sur quatre, ce démontage est nécessité soit par une visite, soit par une réparation de la chaudière et non de la tubulure. On ne peut pas non plus déduire la durée d'un tube de la proportion de tubes neufs employés annuellement, proportion qui s'est élevée

à 2,6 p. 100 en 1887 (*), car le nombre de machines neuves que possède la compagnie du Nord est fort considérable : 577 machines sur 1.151 ayant moins de neuf ans. (*) En 1887, on a employé 7.953 tubes neufs, savoir pour les réparations et 3.520 pour la construction de 18 machines neuves.

Préliminaires. Sauvetage des ouvriers qui tombent dans les puits de mines. Il arrive assez fréquemment

que des ouvriers tombent dans les puits de mines, soit par inadvertance, soit par suite d'une fausse manoeuvre de cage. Pendant les dix dernières années, de 1879 à 1888, il est arrivé dix-huit accidents de ce genre dans lès exploitations du département de Saône-et-Loire. Le plus souvent

l'ouvrier victime d'un tel accident éprouve dans sa chute des chocs qui lui causent des blessures mortelles et l'on ne trouve plus au puisard qu'un cadavre ; quelquefois ce-

pendant ses blessures sont relativement légères et il devient possible de le sauver ; mais elles sont toujours assez graves pour amener une rapide déperdition des forces, et, par suite, l'asphyxie par immersion quand il ne lui est plus possible de se soutenir au-dessus des eaux qui remplissent le puisard. De la rapidité du sauvetage dépend donc, en ce cas, le succès ;

malheureusement aucun des moyens dont on

peut généralement se servir n'est réellement pratique ni le réglage des câbles, qui, même dans le cas le plus