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Annales des Mines (1878, série 7, volume 13)

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REVUE DE GÉOLOGIE.

TERRAINS.

Paradoxides, Agraulus, Archocyathus, Iphidea, Agnostus, Conocephalites, Obolella ; la série des couches débute ordinairement par

gula, Obolus, etc. Ces fossiles provenaient de Salta, de Nevado de Castillo et de Tilcuya ; dans la chaîne orientale de San Juan Cordillières), M. Stelzner a recueilli des espèces du silurien inférieur.

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un conglomérat, passant à un grès rouge que couronnent des schistes tout à fait propres à la fabrication des ardoises. Au-dessus vient, par transition graduelle et sans discordance, le groupe de Potsdam, consistant en schistes et conglomérats, de 1.600 mètres de puissance, avec Cruziana similis, Eophyton Linnrei, et diverses espèces de lingules. On trouve encore à Terre-Neuve, selon MM. M urr ay et J. Milne, la série calcifère, avec fossiles, et le groupe de Québec débutant par 1.200 mètres de schistes à graptolithes, puis les groupes d'HudsonRiver, de Niagara et de Clinton.

Mais, en général, les couches sont très-bouleversées et très-

difficilement reconnaissables sur cette île.

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TERRAIN DÉVONIEN.

TORBAY. M. Lee (i) a trou vé, dans les schistes rouges dévoniens de Torbay, la (*mine de goniatites caractéristique des couches de Bildesheim dans l'Elfe!, savoir : Goniatites auris, G. retrorsus, G. primordialis, etc. A ces espèces se retrouvent associés les Orthoceras Schlotheimi et Cardium palmatum. Ce niveau représente exactement l'horizon des schistes de Matagne, distingué par M. G o ssel e t dans le dévonien franco-belge.

D'après M. Dawson (i), le silurien supéNOUVELLE-ÉCOSSE. rieur de la Nouvelle-Écosse offre, avec l'étage anglais de Ludlow, beaucoup plus d'analogie qu'il n'en a avec le silurien du continent américain. Ainsi les couches dites cl'Arisaig contiennent un

BELGIQUE. M. Fi rk et (2) a découvert des fossiles dans le poudingue de Burnot à Eraipont. Ce sont les Uncites gryphus et Stringocephalus Burtini, c'est-à-dire deux espèces du calcaire de Givet ; ce résultat remarquable est confirmé par des raisons stratigraphiques, car, d'après MM. Fir k et et De wal q u e , on observe à Risde-Mosbceux, aussi bien qu'a Pépinster, le passage par alternance

est telle que Salt er regardait comme possible de paralléliser,

du poudingue de Burnot au calcaire de Givet. Ainsi une partie des couches rouges, dans cette région, doit être l'équivalent des

Homalonotus très-voisin d'H. Knighti ; la ressemblance des faunes

dans les détails, la coupe d'Arisaig avec celle de Ludlow.

Cette similitude, qui distingue du reste du continent le bord atlantique de l'Amérique, ne se fait pas seulement sentir pour le silurien : on le retrouve aussi dans l'étage carbonifère. TERRITOIRES DE L'OUEST.

M. White (2) a décrit les faunes

siluriennes de l'Utah et da Nevada. La faune primordiale est représentée par les genres Acrotreta, Hyolithus, Agnostus, Conoco-

ryphe, Olenellus, etc.

Le groupe de Québec est indiqué par douze espèces, parmi

lesquelles un graptolithe et les Megalaspis belemnurus et Dicellocephalus fiagricaudus. Enfin quatre espèces de graptolithes caractérisent des couches synchroniques de la formation de Trenton.

L'étude de fossiles rapportés de la république argentine par M. St elzner, a permis à M. Ka yser (3) de reconnaître l'existence, dans cette région, de la faune primordiale, représentée par les genres Agnostus, Arionellus, LinRÉPUBLIQUE ARGENTINE.

Geol. May., 1877, 5'7. Americ. Jours.. [3], XII, 62. Noues Jahrbucit, 1877, 328.

schistes à calcéoles. M. 1VIourlon (3) a continué ses recherches sur l'étage des psammites du Condroz (A). Cette fois, l'auteur a étudié le massif

traversé par la vallée de la Meuse, entre Lustin et Hermeton. L'étage y conserve les mêmes relations stratigraphiques que dans le Condroz : il n'y a pas de superpositions interverties et les

groupes représentés gardent la même composition. Mais une ou plusieurs des quatre assises typiques font toujours défaut. Ainsi, dans la bande de Lustin, l'assise de Montfort est seule représentée ; celle d'Evieux manque dans les bandes d'Yvoir et d'Anseremme et celle de Montfort dans la bande d'Ilastière. De plus, les deux bords de la vallée de la Meuse ne correspondent pas toujours exactement l'un à l'autre. ARDENNES.

M. Jannel (5) a découvert des fossiles dans le

Cool. Mag., 1877, 100.

Bull, Soc. géol. de Belgique, II, exxiv. Bull. Acad. royale de Belgigue [2], XLII, 845. Revue de géologie, XIII, 96; XIV, 111.

De walque, Bull. Soc. géol. de Belgique, 20 mai 1877.

Nord, IV, 235.

Ann. Soc. géol. du