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Journal des Mines (1814, volume 36)

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DES Pi:TRIFICATIONS.

SUR L'HISTOIRE NATURELLE

est difficile de choisir, parmi les nom-

-brenses pétrifications des calcaires de sédimens anciens , celles qui paraissent devoir plus pare -ticulièrement les caractériser, ce choix devient encore plus difficile à faire parmi les pétrifica-

tions innombrables de calcaire coquillier proprement dit des géognostes allemands ( Musolielflietzkalk):; aussi n'en -nommerons - nous aucune. Nousferons seulement remarquer que, d'après la-liste donnée par M. Schlottheim , les oursins y sont très-ares, tandis que les ammonites , les férébratule,s , etc. , y sont très-,communs.

Dans la craie; au contraire, les oursins Ou du moins les animauï de cette famille, devieri-nent très-abanda.ns , et les ammonites fort rares. M. Schlottheim rapporte à-la formation de la

craie le terrain de la montagne de Saint-Pierre;près Maëstricht , et par conséquent les grands reptiles sauriens qu'on:y- a trouvés. Calcaire de sédiment nouveau, et gypse.

C'est le terrain des environs de Paris. L'auteur

renvoie à la description qu'en ont donnée

MM. Cuvier et Brongniart. C'est , comme on sait, dans ces terrains qu'apparaissent pour la première fois, dans les couches de la terre, des débris d'oiseaux et de Mammifères terrestres. M. Schlottheim semble rattacher, mais à tort, les terrains coquilliers - friables Cie Grignon

Courtagnon Chaumont; auk terrains d'an, vion.,, et partager l'opinion peu fondée, et qu'on peut presque regardé omrni2i préjug,é , que ces terrains renferment beaucoup de coquilles

parfaitement. semblables àjcel es gin_ vivent dans,.

nos mers actuelles.

43/ Les détails donnés par MM. Cu et Brongniart , dan s leur dernier travail , dont il paraîtrait que M. Schlottheim n'av ait pas encore eu connaiss , prouvent l'anté riorité de ces t les différences const que les pétrifications qui y sont renfermé présentent

ancevier couches, eantes avec les cc rps qui peuplent act mers.

traes Nonvellepps.

les

.

formation des

avons

que M. SchlottheiNous vu avecirplaism énonçait sur

q ces terrains .deux: opinionsue nous parta-

geons. Prennèrement , sont d'une époque Postérieure à celle de la formatio n de la craie secondement, .que les basaltesr paprement.dits

ent pas de petrificat Toutes ne renfermion&... celles qu'on ,a f voir à l'auteur appartenaient ou à deSrnoeloppés.dans arceauxde cal:mire env .

du basalte, ou à des fra git mens de calcaire de

transition altérés et poreux , qui fi isaient partie de quelques couches de d neche v olcanique ou trass , et qu'on avait pris mal à propos pour du basalte. En traitant des pétrifications pro à la formation des l, que l'auteur re garde comme appartenant à l'époque des trapps de sédiment, me ste et qu'il nominkohlenlager, i l dit n'y avoir jamais vu. que des débris de co quilles ou de végétaux, soit terrestres , soit fluviatiles , et jamais aucune trace d'animaux marins. Il y reconnaît des empreintes de fougères semblables à celle des anciennes houilles mais, comme les empreinte cite à cette occasis qu'on trouve' dans le minerai de fer oui accom pagne en Angleterre la plupart des anciennes houilles, nous soupçonnons que., dans ce cas, l'auteur a con-

ignitespres

on