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Journal des Mines (1811, volume 30)

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tue

SUR L'ACTION MUTUELLE , etc. /50 Je ne rapporterai point d'autres expériences de ce genre ; je .terminerai en exposant succinctement ce qui arrive, lorsqu'on dissout un sulfure dans l'eau. J'ai fait du Sulfure de baryte et du sulfure de potasse à une douce chaleur. Le premier dissous dans Peau a laissé un résidu qui, après avoir été

lavé, s'est dissous complétement dans l'acide muriatique , en dégageant beaucoup d'acide sulfureux. La dissolution de sulfure de potasse .dans laquelle j'ai versé du muriate de baryte n'a donné qu'un léger précipité qui s'est dissous complétement dans l'acide munatique. Le mé-

lange avait été chauffa , et par le refroidisse-

ment, il s'est déposé sur les parois du vase

beaucoup de petits cristaux de sulfite sulfuré de baryte. J'ai encore reconnu que les sulfites sulfurés ne s'altèrent pas à l'air, et qu'un sulfite neutre peut dissoudre beaucoup de soufre sans de-

venir acrde 'ou allcalin. (Est. des Ann. de Chimie).

151.

SUR UN ÉVAPORATOIRE A DOUBLE EFFET.; Par MM. DES ORMES et CdMENT.

MM. DES ORMES et CLEMENT, qui possèdent une belle manufacture d'alun et cle sulfate de fer, n'ont cessé, depuis huit ans cvfils l'ont formée, de s'occuper de recherches propres à economiser le combustible. Tantôt ils ont porté leur attention sur la forme elles dimensions de chaque partie des fourneaux, tantôt sur celle des vases évaporatoires, tantôt sur la nature des combustibles, enfin, tantôt sur le parti qu'on pourrait tirer de la vapeur pour la vaporisation de l'eau. Les observations qu'ils ont faites les ont conduits à la solution du problème suivant, qui fait l'objet d'un Mémoire qu'ils ont présenté à l'institut le 5 août de cette année.

Etant donné une quantité d'un combustible quelconque, dont la valeur calorifique est connue, obtenir, par sa combustion , pour la vaporisation de l'eau un effet supérieur à celui qui est indiqué par la théorie, et plus grand que le double de l'effet pratique ordinaire. D'abord MM. Desormes et Clément recherchent combien une quanti té donnée de bois et de houille peut former de v'a-.

peurs d'eau, en théorie et dans la pratique, sous la pression ordinaire de l'atmosphère. Ils trouvent lue, tandis qu'une partie de bois, théoriquement parlant, dégage.assez de chaleur pour vaporiser six parties d'eau, et qu'une partie de bouille en dégage assez pour la formation de neuf parties de vapeur, ou n'obtient que trois parties de vapeur clans le premier. cas, et quatre parties et demie dans le second. Le résultat pratique est même souvent inoin4 avantageux. En effet, le bois brûlé étantl'eau vaporisée dans la plupart des salines est 1,9 : dans celles de Dieuze , la vapeur formée est de 2r,25 ; dans celles de Bavière, elle est de 2P,5 ; chez les salpêtriers de Paris, elle varie entre 2P.,25 et 2P,5 ; et dans les nombreux ateliers qu'ils ont visités, MM. Desormes et Clément n'ont jamais vu qu'une partie de bois vaporisât effec-

tivement trois parties d'eau.. La houille en 'vaporise au plus quatre, savoir: dans les machines à vapeur, dans les fabriques de salpêtre, dans celles d'alun, dans les rafine-

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