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Journal des Mines (1810, volume 27)

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DES IViI>ilLAIS DE FER, etc. poussière jaunâtre doivent seules être rangées

avec les hydrates. Il y en a d'autres qui ap-

partiennent à l'oxyde maximum. Elles sont souvent mélangées de différentes substances dont

la recherche pourrait être le sujet d'un travail aussi intéressant, sous le point de vue minéralogique, qu'important pour la théorie des arts métallurgiques,

SUR LA PHOSPHORESCENCE. PR.Écrs d'un Mémoire sur la Phosphorescence. Par M. DESSAIGNES

LE Mémoire dont il s'agit ici, a été couronné, par l'Institut, dans sa séance du 5 avril 1809,

Ce Mémoire , rempli d'une infinité de faits aussi nouveaux qu'intéressans , est divisé en

cinq chapitres. Dans le premier, l'auteur traite de la phosphorescence en général et de ses divers modes. Il définit la phosphorescence : une

apparition de lumière durable ou fugitive, non pourvue sensiblement de chaleur, et sans

aucune altération subséquente clans les corps inorganiques. Il en distingue quatre sortes : la phosphorescence par élévation de température , celle que présentent les corps qui ont été exposés à la lumière ou à des décharges électriques , celle qui naît de la percussion de la pression ou du frottement, et la phosphorescence spontanée. L'auteur a reconnu le premier de ces divers modes de phosphorescence dans presque tous

les corps que nous offre la nature, à un trèspetit nombre d'exceptions près. Il les a placés pour cela sur un support métallique tenu à une chaleur obscure, pour que l'éclat d'un support incandescent n'empêchât pas d'observer la lumière phosphorique des corps oi elle ne brille que faiblement. Il a fait ses expé-

riences sur les corps que la lumière rend 03