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Journal des Mines (1795-96, volume 3)

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d'une autre 'part 8,0000 de ha méme stSstance, Séparée de l'argent par l'acide nitrique ( sect. B), qui forment un total de 17,7500 de soufre : d'où

(6) faible odeur de lessive : .1nélée aveC de l'acide muriatique , elle donna sur-le-champ .naissance à un précipité orangé foncé , léger, floconneux ; il se produisiten même temps une odeur de -gaz. hydrogène sulfuré , mais sans effervescence.. Cette manère se déposa bientôt au fond de la liqueur, qui resta 'claire et sans couleur : -celle-ci fut décantée, et remplacée par de nouvelle eau, jusqu'à ce qu'elle

résultent les -proportions suivantes

1.° d'argent mét allique. 2.° d'antimoine métallique 3.° de soufre 4.° d'oxigène.

cessât de précipiter la dissolution de nitrate d'agent.' On fit alors sécher le précipité ; son poids étaitde

32,0000.

TOTAL

Exposé au feu du cbatumeau , il 'se fond avec une grande facilité' :brûle comme du soufre , et

celui que l'on trouve après l'action'elel'atide niprovient d'une portion de trique sur cette soufre quia été bridée. Par cette expérience, nous tronvons-deUri quintal de la même mine. contient 'd'argent 5-42713 et,si nous supposons , comme dans laTrernière expérience , 22,2500 d'oxide d'antimoine, ;:nous aurons d'Une pait 9,7500 de soufrepit.isqlte nous avons Obtenu .i 320c, 00 de 'let

pect

-»-'et'

16,1300 17,7500 1,8437 100,0000

Il y a ici, comme on voit , une légère différence entre ces rapports et ceux qui ont été étab;is dans l'expérience première ; elle peut être due au desséchement plus ou moins fort des produits ou à

.

exhale ensuite une fumée blanche légèrement jaune, dont.queIques traces testent sur le charbon. L'acide. .nitro-muriatique en sépare du soufre pur ,.et précipite. ensuite lui-même , par l'addition de l'eau, une poiudité-..blanche , qui a tous les caractères de l'oxide d'antirnoine-;-C'est,,en un mot, de véritable kermès ou oxide . d'antimoine sulfuré, que Ia:potasse a enIevé à l'argent rouge. ;La. liqueur alcaline ne donnait, avant ni 'après- sa décomposition par l'acide muriatique nul' Signe d'acide sulfurique par le muriate de baryte', -ce qui prouve 'évidemment que la mine d'argent rouge 'ne' contient pas d'acide sulfurique tout:foi-me-, et que

541,2713

a

quelque autre cause que je ne puis déterminer. Cette méthode a l'avantage de faire connaître la quantité de soufre unie à chaque métal en particulier , en la comparant sur- tout avec la précédente. Ainsi nous avons dans cet essai 9,7500 de soufre pour l'antimoine , et 2,0987 pour l'argent. D'après ces essais, aussi exacts que les moyens analytiques, à l'époque où nous sommes, peuvent le permettre; il est impossible de ne pas admettre la présence de l'antimoine dans la mine d'argent rouge, et de rie pas, en même temps, rejeter celle de l'arsenic , qu'y ont annoncée plusieurs savans qui avaient parlé de ce minéral avant Klaproth. Je dois ici déclarer franchement que, d'après de trop légères épreuves, je croyais moi-même à l'existence de ce métal dans l'argent rouge, et que je n'en ai été pleinement dissuadé que par les recherches les plus scrupuleuses et les plus délicates, que j'ai faites

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