Révisions de la page | Historique de transcription | Études géologiques sur le département de la Nièvre par Th. Ébray, membre de la Société des ingénieurs civils, de la Société géologique de France, de la Société vaudoise d’histoire naturelle.- Paris : Baillière, 1858. 372-7-7 p., 25 planches dépliables (la plus grande 43 x 24 cm), 25 cm.

Études géologiques sur le département de la Nièvre par Th. Ébray, membre de la Société des ingénieurs civils, de la Société géologique de France, de la Société vaudoise d’histoire naturelle.- Paris : Baillière, 1858. 372-7-7 p., 25 planches dépliables (la plus grande 43 x 24 cm), 25 cm.

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26S ÉTUDES GÉOLOGIQUES. oolithe, et, pour ne pas tomber dans un pléonasme scienti- fique , nous devons nous ranger du côté de ceux qui admet- tent le terme de terre à foulon pour désigner les strates marneuses et argileuses avec Am. Parkinsoni, qui séparent le calcaire à entroques du grand oolithe. D'un autre côté, en Angleterre comme en France, les strates de la terre à foulon (couches à Am. Parkinsoni) sont fort irrégulières : elles se renflent, s'amincissent et même disparaissent complètement dans certaines localités, et l'on conçoit fort bien que ces allures irrégulières ont pu donner lieu à des méprises. M. de Ferry arriva, peu de temps après la publication de 1 ma note sur la terre à foulon , aux conclusions que j'avais posées; car il assimile, comme je l'avais déjà fait dans ma 2 note sur la constitution du Mont-d'Or , le ciret avec les marnes à Am. Parkinsoni à la terre à foulon. A l'exception de cette dernière formation, dont nous avons déjà, dans le chapitre précédent, fait connaître les allures spéciales, l'étage bajocien présente des caractères assez uni- formes. Nous ne suivrons donc pas cet étage, comme nous l'avons fait pour l'étage bathonien, et nous nous bornerons seulement à faire connaître les points où l'étude est le plus facile. La terre à foulon est, comme nous l'avons vu, très-déve- loppée aux environs de Nevers, de Pougues, de Saint-Benin- d'Azy et de Bona, et les tranchées de l'Aiguillon et de Four- chambault permettent de se rendre un compte exact des diverses subdivisions de l'étage bajocien. Dans les petites carrières qui ont été ouvertes par la com- pagnie du chemin de fer pour exploiter des pierres de taille, 1. Mémoire sur le groupe oolithique inférieur des environs de Mâcon; par M. de Ferry (1861). 2. Sur la constitution géologique du Mont-Dore. (Bulletin de la Société géo- logique de France,\8b9.)