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486 NATURE ET TRAITEMENT DES MINERAIS confiance et les commis qui apportent les minerais.
Le maître de l'établissement fournit le mercure et tout ce qui est nécessaire pour le traitement. Il se fait payer pour l'extraction de l'argent à raison de la loi des minerais. Ainsi, pour un caisson (64 quintaux) de minerai, dont la loi varie de 20 à 4o marcs au caisson, on donne la moitié de l'argent qu'on retire; lorsque la loi est de 44 à 5o
marcs an caisson, on paye pour chaque marc d'argent, livré à l'état d'argent cru ( piüa ), et non pas en barres, 2 piastres 6 réaux ( environ 14
francs ), et ce prix diminue à mesure que la loi augmente ; de sorte que l'extraction de chaque marc d'argent des minerais dont la loi est de 5oo à 600 marcs au caisson , coûte une piastre, et celle
qui correspond à la loi de iooi à i5oo marcs au caisson, 5 réaux et demi par marc.
Perte d'argent et de mercure. La perte de l'argent résulte d'abord de ce que l'argent qui se trouve à l'état de sulfure et de sulfo-antimoMure n'a pas le temps de se réduire en vingtsept' heures et ne pourrait pas se réduire cornpiétement par cette méthode ; ensuite il y a toujours des parties fines de chlorure qui, étant légères, se maintiennent au-dessus des croix et que
le mouvement rotatoire de l'eau empêche de
D'ARGENT DU CHILI.
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et par la méthode ordinaire ; et d'après l'aveu des hommes consciencieux , on retirait un peu plus d'argent par cette dernière ; mais les frais de traitement étaient plus grands, de sorte que, malgré la perte d'argent qu'on éprouve dans cette machine et qui n'est pas inconnue aux gens du pays, beau-
coup de propriétaires envoient lems minerais à cet établissement, à cause de l'avantage qu'ils ont de pouvoir réaliser immédiatement la valeur des minerais en argent, d'une manière prompte et commode. Aussi ,il y a un an, la machine que j ai décrite ne pouvant pas suffire aux besoins des mineurs, on
en a lait construire une autre pareille, et on voit actuellement douze cuves en activité qui ne s'arrêtent que dans les mois d'été par manque d'eau et qui peuvent amalgamer près de deux caissons de minerai par vingt-quatre heures. La principale dépense de l'établissement provient de la perte de mercure, laquelle cependant est beaucoup moindre que dans la méthode ordinaire. Selon toutes les probabilités et selon l'aveu du directeur, elle ne dépasse pas 2 onces et demie à 4 onces par marc, ce qui ne laisse pas d'occasionner des frais
considérables, le prix du mercure étant actuellement au Chili de 120 à 140 piastres le quintal. MACHINE DE MILLER. Les propriétaires de la
descendre ; enfin il y a quelques particules d'amalgame que le courant emporte pendant le lavage. Par cette raison, la perte dépend principalement de la nature du minerai, et il arrive que lorsqu'il contient des parties sulfurées en proportion notable, la .perte monte à plus de 3o marcs
machine précédente ayant obtenu du gouvernement un priviléF,e exclusif, un autre mécanicien anglais vient de construire une autre machine de construction tout à fait différente de la pre-
au caisson, ce qui égale la loi des minerais les plus
horizontales, tournant sur leurs axes et disposées de la même manière que celles de la machine de Freyberg , avec cette différence que le
abondants du Mexique et du Pérou. On a essayé de traiter les mêmes minerais par cette méthode
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mière, et semblable à celle de la machine de.Halsbriicke en Saxe. Elle se compose de deux tonnes