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Les mines au féminin : femmes savantes, ouvrières et ingénieures (XVIe-XXe siècle)

Au travers des riches collections patrimoniales de la bibliothèque de l'École des mines de Paris, cette exposition présente quelques aspects du rôle joué par les femmes dans l'exploitation et l'art des mines, de la Renaissance à nos jours.

Sous l'Ancien Régime, malgré un accès difficile aux connaissances scientifiques, certaines femmes se passionnent pour la minéralogie, la géologie, et même pour la découverte des filons. Elles sont traductrices d'ouvrages scientifiques, élaborent des expériences, tentent de gérer des sites... Au début du 20e siècle, certaines femmes travaillent avec des ingénieurs des mines, mais il faut attendre la fin des années 1960 pour que la première femme entre à l'École des mines de Paris.

Cette exposition virtuelle est créée en parallèle d'une exposition de documents sur "Les mines au féminin" dans les vitrines de la bibliothèque de l'École, dont la complémentarité permet d'illustrer de manière différente notre sujet.

Bibliographie

Sources imprimées

  • BRAUSTEIN Philippe, Travail et entreprise au Moyen-Age, Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, n°163-1, 2005.
  • CAUSTIER Eugène, Les entrailles de la terreNony & Cie., 1902
  • DURASSIER Léon, Considérations sur le projet de loi relatif au travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels..., Société de protection des apprentis et des enfants employés dans les manufactures, 1891.
  • FONTAINE Jacqueline, Ingénieure au féminin, L'Harmattan,  2014.
  • GARGAM Adeline, Femmes de sciences de l'Antiquité au XIXe siècle : réalités et représentations, Université de Bretagne occidentale, 2014.
  • GARGAM Adeline, Savoirs mondains, savoirs savants : les femmes et leurs cabinets de curiosité au siècle des lumières, revue Mnémosyne, 2009.
  • HABETS Alfred, Du travail des femmes dans les minesimpr. J.G. Carmanne, Liège, 1869.
  • MORAND Jean-François Clément, L'art d'exploiter les mines de charbon de terre, Desain & Saillant, 1768. 
  • RIVELINE Claude, Femmes ingénieurs, je vous aime, Sèvres : CIEP, 1987. 
  • SETH Catriona, La fabrique de l'intime, mémoires et journaux des femmes du XVIIIe siècle, Robert Laffont, coll. Bouquins, 2012.
  • SIMONIN Louis, La vie souterraine ou les mines et les mineurs, L. Hachette, 1867.
  • TURNER, Angela, Genre et invalidité dans les mines de charbon d'Ecosse  au milieu du dix-neuvième siècle, in Santé et travail à la mine, XIXe-XXIe siècle., dir. Judith Rainhorn, p. 239-260. 

Sources internet

  • Gallica (Bibliothèque nationale de France)

Certaines illustrations de cette exposition proviennent de ce site.

Une source inépuisable d'informations biographiques et d'articles sur les ingénieurs des mines. 

On y trouve une description des plus célèbres catalogues de collections minéralogiques de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle. 

 Archives et manuscrits

  • DUVAL R., Mémoire sur les mines de cuivre du Devonshire : Wheal Friendship, Devon Great Consols, M. 1856-603. 
  • MOUTHIERS P., Houillère du Grand Bac, M.1856-601. 
  • Fonds Gillet de Laumont, Ms. 64.
  • Archives de l'École des mines de Paris.

Ces documents ne sont ni classés ni inventoriés, ils ne sont donc pas accessibles à la consultation.

Crédits

Lucile Peycéré, archiviste, bibliothèque de l'École des mines de Paris, mars 2015

Fabal

2015-07-07 14:54:54

Bonjour,

Je souhaite faire un lien sur le site académie de Paris / Égalité filles-garçons / ressources.

Me permettez-vous de le faire ? En notant, bien sûr, l'origine ...

Cordialement,

Béatrice Fabal

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De Giovanni

2015-08-14 10:39:31

Bonjour,

je suis un chercheur de linguistique française, notamment de terminologie liée à l'agroalimentaire, aux industries... je viens d'acquérir le dictionnaire des découvertes en france de 1789 à la fin de 1820. Je suis tombé, par hasard, sur votre site que je trouve extraordinairement riche, surtout la bibliothèque numérique.

Bravo.

Je vous citerai dans mon prochain travail.

Cordialement

 

Cosimo De Giovanni

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eric asselborn

2015-08-30 19:53:54

Il me semblait que le texte de réference était celui-ci (il n'apparaît pas dans la biblio) :

 Jules Riollot, Les Abeilles de la mine, reines et ouvrières, révélatrices ou butineuses du suc des pierres, par Jules Riollot. Préface de Paul Fort, Paris : Charles-Lavauzelle, 1934

Jules Riollot est ingénieur de l'École des mines de Saint-Étienne, 1892

 

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Marie-Noëlle Maisonneuve

2015-09-02 07:17:32

Effectivement, c'est un joli livre que nous avions présenté dans l'exposition "physique"…

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Zineb

2018-02-23 01:01:09

Salam, 

J'adore le titre car mon professeur d'exploitation parle toujours des idées fiminines positives pour la mine.

Je suis tombée par hasard sur cette page et je suis vraiment heureuse car parler de la mine me donne une force et me motive.

En fait, je suis la première ingenieur (se) de l'Ecole Nationale de l'Industrie Minirale de  Rabat _Maroc; option exploitation des Mines, promotion 1978.

J'ai rencontré à peu prés les mêmes difficultés notamment il est interdit à une femme de travailler au fond mais moi je suis défendue par le fait qu'un ingénieur ne travaille pas au fond mais visite et contrôle et que pour moi la géologie est plus pénible et plus risquée j'ai demandé  une période d'essai, pour évakuer la réaction des ouvriers au fond.

Mes professurs m'ont soutenue et encouragée car j'ai reussi sans difficulté technique ou sociale dans mes stages aux mines où  j'ai décidé d'être monôme; pour mettre en releif mes compétences et le comportement des stafs de la mine .

J'ai laissé tombé mon stage de 3 éme en France en 1977 car on m'a afféctée dans une centrale et non dans une mine pour  passer un stage très efficace à la mine de touissit (plomb zinc) à l'Est du Maroc;  où je me suis habituée aux méthodes d'exploitation par chambres et pililiers et par sous niveaux en plus des méthodes d'exploitation par tailles pratiquées par l'OCP (stage 2eme année  Youssofia ) et la carrière de plomb et zinc de Zaida.

J'au été recruté à la Direction des Mines, ministre chargé des mines (1978) mais après une année je suis arrivée à être mise à la disposition d'un établissement sous tutelle de l'Etat qui contrôle, assiste et encadre les exploitations des artisans mineurs de la zone minière de Tafilalet et de Figuig.

C'étéit une expérience unique où se marie le technique et le social mais les conditions de travail ont été plus pénibles que dans une mine d'une grande société comme bou azzer ou Bleida ou Touissit, chantiers dispersés sur 3provines , l'accès est par  escalier, treuil manuel ..mais le fond ne me faisant pas peur malgré les risques apparents et réels et  je me demande toujours pourquoi les gens évitent l'accès aux sous terrains.  

En 2002, j'ai été à Fontanebleau pour la formation CESAM et j'ai pu visiter les mines de la rrégion de Lorraines ou des Chrbonnages et connaître les vraies problémes de l'après mine et  que même une exploitation par chambres et piliers présente des risques avec le temps (des facteurs extérieurs et intérieurs ) dus à l'affaissement, la pollution de l'air et de l'eau.

Après les temps forts des sociétés minières, l'état doit s'occuper les sites miniers par l'invntaire , le contrôle de la terre, l'eau et l'air .

L'accès à des ouvrages miniers abandonnées ou mines fermées  devient un probléme sérieux à cause du travail informel  qui peut provoquer un désequilbre dans les travaux sous terrains par la création des vides donc des accidents 

 

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