Lettre commentant une publication d’Élie de Beaumont dans le bulletin de la Société géologique de France sur les émanations volcaniques et métallifères. [Image 7]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

de la coexistence des deux quartz dans chaque partie d'un même filon, pour exclure l'idée d'une marne silicieuse en fusion. D'un autre côté comme les fragments de schiste sont entièrement enveloppés de quartz il est évident, comme M Fournet l'a remarqué pour un fait analogue qu'il faudrait supposer des débris suspendus dans le vide, si la masse enveloppante s'était lentement précipitée d'une dissolution ou déposée par voie de sublimation ignée ou aqueuse, tandis que tout s'explique si l'on suppose la silice sous forme de pâte gélatineuse, telle qu'elle se précipite de ses dissolutions aqueuses et acides dans nos laboratoires. J'observerai en passant que tous les prismes et fibres de quartz hyalin sont groupés normalement autour de chaque fragment de schiste. Les causes auxquelles vous attribuez la cristallinité du granite et le métamorphisme du gneiss et du micaschiste me paraissent aussi fort probables. Pourquoi diffèrent en effet les micaschistes des schistes argileux ? C'est d'une part, par les ganglions de quartz et d'autre part, sous le rapport chimique, par la présence en général du fluor dans les micas. Ainsi le mica se serait donc produit sous l'influence d'émanations fluorées. Quant à la silice elle provient sans doute en partie du fluoride silicique, mais la majeure partie devait être unie à un autre agent puisque le quartz est hors de proportion avec les micas. Cet agent vous le trouvez, avec M [Scherer ?] dans l'eau combinée avec la pâte granitique. Ce savant cite une expérience de M [?] sur la propriété que possède l'eau à une température [?] de dissoudre la silice. Il aurait pu mentionner à l'appui une expérience plus ancienne et plus