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décisive. Elle est relatée dans la bibliothèque de Genève tome 29 p.417 et reproduite dans les Annales des mines de 1841 tome 19 p.474. M [?] fit passer de la vapeur d'eau dans un vaste four servant à cuire de la poterie du genre des grès. Il s'est dissous plus de 200 livres de silice et plusieurs livres de cette matière se trouvèrent déposés aux passages de sortie sous forme de neige. Si le dépôt s'était formé à une température moins élevée et surtout si la vapeur d'eau avait été condensée sous l'influence d'une forte pression nul doute que la silice ne fut restée gélatineuse et en partie dissoute dans l'[?] d'eau. Si cette silice en gelée est un véritable silicate où l'eau joue le rôle de [?], d'une manière bien plus évidente que dans les minéraux hydratés que cite M [Scherer ?]. Il ne serait donc nullement extraordinaire que la silice dont la pâte granitique eut été, en majeure partie, à l'état de gelée ou de silicate d'eau et que la vapeur d'eau, en s'en échappant, ait entraîné avec elle une partie de cette silice , comme dans le four de M [Jeffries ?]. Il devait en résulter non seulement des sources silicieuses mais encore des dépôts de [?] qui, [1 mot barré] demeurant longtemps à l'état de gelée a du être injectée, par la pression même de la vapeur d'eau, dans les fissures et fentes des terrains environnant. C'est ainsi que je m'explique la formation de la gangue quartzeuse des filons de Paullaouen ; le quartz calcédoine proviendrait uniquement d'une pâte gélatineuse et le quartz hyalin se serait produit de la double influence de la silice en gelée et en dissolution. On sait que les protubérances granitiques enveloppent de toutes part les terrains de transition de Poullaouen et M Perollet, dans son mémoire sur les filons de Poullaouen a déjà insisté sur ce fait que leur formation devait plutôt être attribuée